IRM complet du squelette d’un homo sapiens de Los Angeles.

Au royaume des clichés, nous avons trouvé les principaux prétendants au trône : les angelins. Et nous avons réussi à approcher ces specimens très nombreux qui peuplent la Californie. Qui sont-ils ? Comment se comportent-ils ? Que font-ils ? Enquête.

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1/ Utiliser sa voiture partout

Le motto de l’angelin ? Vive la voiture. C’est donc le comble pour certains, mais une évidence pour les angelins : ils utilisent leur voiture pour tout déplacement, même le plus petit, même le plus court, même le plus insignifiant, et même pour… aller à la gym.

D’ailleurs tout coffre qui se respecte est en permanence garni d’un tapis de yoga, d’une bouteille d’eau, de tongs et d’une serviette – au cas où. Il ne faudrait pas être coincé sur l’autoroute en allant au cours de “hot bar” de 16h15.

2/ Se plaindre constamment du trafic

depositphotos_146400991_originalQui dit utiliser sa voiture, dit participer au trafic. Trafic qui reste le sujet de conversation numéro 1 des angelins (avec la météo et le nouveau diet). Et donc, bien qu’ils en soient les premiers responsables (cf point n°1), l’angelin se pâme dans son désespoir et bougonne sans cesse derrière son volant lorsqu’il est coincé sur Sunset en pleine heure de pointe (c’est à dire, en gros, presque toute la journée).

Conséquence ? Il n’est pas rare qu’il doive annuler ses plans au dernier moment ou qu’il arrive constamment en retard, à tout (y compris à la gym). D’ailleurs, il joue souvent au loto ses chiffres fétiches : 5, 95, 101 et 405 (comme les highways qu’il arpente si souvent).

3/ Arrêter de vivre s’il pleut

Ça n’arrive qu’une fois par an, comme les impôts et les Oscars : la pluie. Et pourtant, ces quelques jours de février où le ciel pleure sur Los Angeles sont vécus comme la pire des catastrophes – après le Big One et être en pénurie de kale. La météo est un sujet sensible à Los Angeles car c’est l’un des grandes fiertés de la ville : elle est parfaite.

Inutile de dire que les angelins sont particulièrement contrariés lorsqu’elle les trahit. Trahison qui peut également se manifester lorsque le grand froid s’abat sur la ville. Par « grand froid », entendons 18 degrés – et l’occasion alors de clamer à tout le monde que « c’est l’hiver ».

4/ Boire des jus

32693a16-bdd5-4618-9fcb-8c30eaf7c44aL’angelin aime boire. Et particulièrement des jus en tous genres. Plus les combinaisons sont étranges et improbables, plus ils se délectent. Chou rouge, kale, betterave, épinard, brocoli, concombre, pomme, citron… Tout ce qui est cru, de préférence vert, est susceptible d’être engouffré dans la centrifugeuse.

Généralement, l’angelin poste ensuite ses concoctions sur les réseaux sociaux – on ne compte plus les blogs des angelines en folie devant une branche de céleri – s’auto-congratule et donne ses petites astuces (l’angelin est généreux). Une année n’est pas une bonne année s’il ne fait pas une purge au jus au moins 1 fois.

5/ Habiter près de la plage mais ne jamais y aller

Los Angeles est réputée pour sa météo paradisiaque et les plages qui vont avec. Comment résister à l’appel du sable tiède et de l’eau fraiche ? L’angelin, lui, peut. Même s’il habite tout près de la mer, aller à la plage ne fait pas partie de ses activités régulières, et les rares fois où il y va, il sort rarement son bikini.

L’angelin possède cela dit quelques plages secrètes et criques spéciales où il aime se retirer ou faire une balade – une fois encore, il ne faudrait surtout pas se mouiller. Les seuls exceptions ? Les surfeurs. Une autre espèce d’angelin.

6/ S’adonner au sport national : la randonnée

Hiking in Hollywood Hills trailEn parlant de surf, c’est évidemment le sport qui vous vient en premier à l’esprit lorsqu’on vous parle de Los Angeles. Vous n’avez pas tort, mais le sport national de Los Angeles n’est pas forcément le surf. C’est plutôt la randonnée.

Attention, on ne parle pas de n’importe quelle randonnée, n’importe où, n’importe comment. Il y a les collines sauvages de Malibu, les sentiers touristiques au Griffith, les préférés des touristes au-dessus du signe Hollywood, et le favori des célébrités : Runyon Canyon (c’est d’ailleurs aussi un point stratégique de drague à Los Angeles).

7/ Raisonner en places de parking et kilomètres

Certains parlent en arrêts de métro (New York) d’autres parlent en nombre de palmiers (Miami), à Los Angeles, on se repère en places de parking. Essayer ce petit restaurant Jap’ ? Pas sûr, s’y garer n’est pas facile ; rendre visite à vos vieux copains ? Même dilemme.

Vieux copains que vous voyez de moins en moins d’ailleurs, car dès qu’ils habitent à plus de 40 minutes de voiture (ce qui n’est pas si loin en distance), il est plus difficile de passer prendre le café. Vous parlez aussi de vos amis en mentionnant leur nom, et leur adresse, histoire de resituer les personnes.

8/ Considérer les chiens comme des humains

DogUn ani-quoi ? Non, ce n’est pas un animal, mais un enfant, un compagnon, un confident, un meilleur ami… Le chien est élevé au rang d’humain à Los Angeles, il est chouchouté, bien nourri, vêtu, toiletté et emmené pour ses balades quotidiennes avec grand plaisir.

Il est le partenaire de toutes les activités, et il est emmené lors des rendez-vous galants, sert même d’excuse pour obtenir un rendez-vous (good boy !), est embarqué dans n’importe quelle randonnée, a son propre bol quand vous sirotez votre jus de carotte-gingembre au brunch… Par-tout on vous dit.

9/ Ne pas avoir le temps de lire

Randonnée, sport, jus, brunch, sieste, piscine, voiture… Mais quand l’angelin a-t-il le temps de lire (à part cet article) !? Jamais. Enfin, rarement. Peut-être un magazine chez le médecin ou le compte-rendu du trafic matinal sur la 101.

En même temps, à quoi sert un livre quand on peut voir tous les meilleurs livres… en film ? Et bien souvent gratuitement, pour peu qu’ils aient un ami dans le « milieu » qui peut leur avoir des places gratuites aux innombrables festivals du film californiens.

I love san francisco10/ Etre sûr que la vie à Los Angeles est bien mieux qu’à San Francisco

Et on a toutes les raisons de penser que c’est vrai.

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