Brownies, cookies, muffins… Votre pause gourmande en version US.

Amateurs de gourmandises et de desserts, vous serez heureux d’apprendre que l’Amérique a de quoi satisfaire vos envies sucrées. Au petit déjeuner, au café comme au goûter, les douceurs américaines se dégustent et s’apprécient à toutes les heures et pour n’importe quelle occasion. Quelques ingrédients simples, un peu de savoir-faire et beaucoup de gourmandise, voilà ce qu’il vous faut pour cuisiner les grands classiques de la pâtisserie américaine.

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Le Cheesecake

Ça vient d’où ?

Le Cheesecake serait apparu à l’époque de la Rome Antique. Suite à leur conquête de la Grèce, les Romains ont intégré le fromage dans leur régime alimentaire et les différentes recettes qui peuvent s’en décliner.

Appelé alors « libum », le Cheesecake de l’époque se composait donc de fromage de farine et d’œufs, qui étaient ensuite cuits au feu. De nos jours, il est connu sous le nom de « New York style Cheesecake » et il est composé de cream cheese.

C’est fait comment ?

  • Mélanger dans un bol les Grahams crackers et le beurre fondu, pour la pâte et appliquer dans le moule.
  • Mélanger le cream cheese et le sucre jusqu’à l’obtention d’un mélange onctueux, puis le lait et enfin 4 œufs à incorporer un par un.
  • Ajouter enfin la sour cream, la vanille et la farine, et tout verser dans le moule.
  • Cuire une heure à 350 F (175 C).
  • Laisser reposer dans le four éteint pendant 5 ou 6 heures avant de mettre au frais.

Les puristes le dégustent nature, sans fioritures.

Le truc : Sortir le gâteau du four quand il est encore tremblotant au centre.

Le Carrot Cake

Ça vient d’où ?

Le Carrot Cake tel qu’on le connaît viendrait des temps moyenâgeux, lorsque la carotte était utilisée comme sucre naturel pour adoucir les recettes ; le sucre à l’époque était une denrée assez rare et chère et le pudding aux carottes restait un grand favori des dents sucrées.

Le Carrot Cake a ensuite fait une apparition remarquée sur les tables américaines après la Seconde Guerre Mondiale, pour rapidement devenir un grand classique. Il peut se déguster nature, mais reste souvent recouvert d’un glaçage et peut se décliner sous plusieurs formes, avec l’ajout d’ananas, de noix de coco ou de noix.

C’est fait comment ?

  • Mélanger le sucre, l’huile végétale, et 4 œufs dans un bol.
  • Dans un autre, mélanger la farine, le baking soda, le sel et la cannelle ; incorporer cette dernière mixture à la première.
  • Ajouter les carottes râpées finement et des noix de pécan concassées.
  • Enfourner pendant une petite heure à 300 F (148 C).
  • Laisser reposer 1 heure.

Pour le glaçage, mélanger du sucre glace, du cream cheese, de la vanille et de la margarine, avant de placer au frais. Une fois le gâteau refroidi, le couper en 2 (ou en plus) et en badigeonner les faces, les côtés et le dessus avec le glaçage. Recomposer le gâteau et remettre au frais jusqu’à la dégustation.

Le truc : Les puristes râpent leurs carottes, mais vous pouvez les acheter déjà râpées en sachet.

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Les chocolate chip cookies

Ça vient d’où ?

De façon générale, un « cookie » désigne un pistage de vos activités sur Internet… mais aussi un petit biscuit. Plus précisément, le Chocolate Chip Cookie (enfin, on parle toujours des cookies au plusieurs, qui ne s’en contenterait que d’un seul !?) est un petit biscuit aux pépites de chocolat, qui est né d’un hasard. Alors qu’elle préparait une fournée de biscuits au chocolat dans son petit gîte le Toll House, Ruth Graves Wakefield s’est aperçue qu’elle n’avait plus de chocolat Baker’s.

Ruth a alors utilisé une barre de chocolat Nestlé coupée en morceaux, qui n’a cependant pas fondu comme elle l’avait espéré. Les petits bouts de chocolats sont ainsi devenus justes mous, et le cookie s’est transformé en chocolate chips cookie. La création a immédiatement enchanté les clients de Ruth, la recette est devenue connue, les ventes de chocolat Nestlé se sont envolées, Ruth a vendu sa recette à Andrew Nestlé, qui l’a assurée en retour d’un approvisionnement à vie en produits de sa marque. Et voilà.

C’est fait comment ?

  • Mélanger la farine, la levure et le sel dans un bol.
  • Dans un autre, mixer le beurre, le sucre blanc et le sucre brun, et l’extrait de vanille.
  • Ajouter 2 œufs un par un, et mélanger après chacun, avant d’incorporer à la préparation du premier bol.
  • Ajouter les pépites de chocolat, et d’autres ingrédients au choix – noix, noisettes, chocolat blanc…
  • Déposer des petits tas de la taille d’une cuiller sur du papier cuisson.
  • Placer une dizaine de minutes au four à 375 F (190 C), avant de laisser reposer 2 minutes.

A déguster trempés dans du lait bien frais.

Le truc : si vous désirez des cookies plus plats, confectionnez un boudin de pâte et découpez des disques assez fins.

Les brownies

Ça vient d’où ?

Source de bien des controverses – doit-il se déguster fondant, mou ou figé ? A la sortie du four ou après un séjour au frigo ? Préparé avec du chocolat au lait ou noir de noir ? – le brownie n’en reste pas moins une icône niveau sucrerie américaine.

La petite histoire remontrait à la « Columbian Exposition » tenue à Chicago en 1893, au cours de laquelle le public s’affamait rapidement et les dames de la haute société souhaitaient grignoter un petit quelque chose qui tiendrait dans une boîte. Le brownie était né, petit gâteau riche et costaud, qui est ensuite resté sur la carte des établissements de Chicago.

C’est fait comment ?

  • Mélanger le beurre fondu, le sucre, 2 œufs et de l’extrait de vanille.
  • Mélanger du chocolat, de la farine, du sel, de la baking powder et ajouter au premier mélange.
  • Placer dans un four à 350 F (175C) pendant 25-30 minutes et rester vigilant : ils ne doivent pas être trop cuits, pour rester assez fondants au milieu sans pour autant se transformer en moelleux.

Le truc : le brownie est cuit quand sa pâte commence à se briser sur le dessus.

Les muffins

Ça vient d’où ?

Les muffins sont de « quick breads » (pain à la levure chimique de type « baking powder » plutôt que de la vraie levure) qui ont fait leur apparition aux Etats-Unis au XVIIIème siècle.

Depuis, 3 Etats américains les ont adoptés comme emblème : le Minnesota et des muffins à la myrtille, le Massachusetts et des muffins au maïs, et l’Etat de New York et son muffin à la pomme.

C’est fait comment ?

Il y a plus ou moins une recette de base, personnalisable à volonté ; des muffins il en existe pour tous les goûts, et ils peuvent se décliner au chocolat, aux myrtilles, à la citrouille, à la pomme, aux noix, à la banane… et aussi salés, avec une légère adaptation de la recette.

  • Mélanger la farine, la levure, le sel et le sucre dans un grand bol, et confectionner une espèce de volcan.
  • Dans un autre bol, mélanger un œuf, le lait et verser cette préparation dans le cratère.
  • Mélanger le tout rapidement mais avec délicatesse, et verser dans les moules.
  • Ajouter les ingrédients de votre choix.
  • Cuire 25 minutes à 400 F (205 C).

Le truc : ça se déguste chaud ou froid, ou même réchauffé ou décongelé après les avoir conservés au congélo.

C’est quand le goûter ?

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