Palmarès des économies les plus attractives pour les entrepreneurs.
La création d’entreprise ? Un rêve qui peut parfois devenir long et compliqué. Dans certains pays en effet, les démarches administratives, la réglementation juridique, le droit du travail et la fiscalité mènent la vie dure à l’entreprenariat. Heureusement, il en existe quelques uns qui tirent leur épingle du jeu. Quels sont les pays les plus « business friendly » ? Entrepreneurs de demain, lisez la suite dès maintenant pour le savoir.
Quelles études ? Quels critères ?
3 agences principales publient leur rapport annuel : Bloomberg avec son classement de 50 pays, le GEDI (Global Entrepreneurship and Développement Institute) avec 130 pays et le groupe de la Banque Mondiale avec son classement de 189 pays.
Pour mesurer l’attractivité d’un pays pour les créateurs d’entreprise, ces études utilisent de nombreux indicateurs regroupés en 14 catégories environ. Parmi elles, le coût des formalités de création, les taux de fiscalité, la rapidité d’obtention de certaines autorisations administratives, notamment les permis de construire, ou encore la protection de la propriété intellectuelle.
Le palmarès
L’Australie
Les atouts de l’Australie
Cela fait 22 ans que le continent pays affiche une croissance économique, possède une solide culture de l’investissement dans la recherche et le développement, et offre une main d’œuvre qualifiée et productive. Pas étonnant qu’il attire de plus en plus de créateurs d’entreprise.
La société australienne
Les formalités de création sont simplifiées et on peut obtenir un visa temporaire de 1 an pour se lancer. Si on a moins de 31 ans, on peut bénéficier du Permis-Vacances-Travail.
La fiscalité australienne
L’impôt australien sur les sociétés est de 30%, et les cotisations sociales sont de l’ordre de (entre 17 et 48%). A noter (et à payer), la taxe nationale auprès de l’ATO et la taxe fédérale.
Le Chili
Les atouts du Chili
Le nouvel Eldorado latino-américain ? S’il est encore un peu tôt pour le dire, le pays se hisse en peloton de tête grâce à sa belle réputation dans les secteurs des mines de cuivre, de l’élevage de saumon et à la plus grande compagnie aérienne d’Amérique du Sud, LAN Airlines.
La société chilienne
Si vous souhaitez créer ou acheter une société́ de droit chilien, vous devez avoir un RUT (numéro d’investisseur à demander au Trésor Public Chilien), ou à défaut, octroyer un mandat spécial à une personne au Chili qui en dispose. Attention, si la loi n’oblige à aucun montant minimum au capital pour la création, les apports en industrie ne sont pas autorisés.
La fiscalité chilienne
L’impôt sur les sociétés est de 24% environ et la TVA de 19%.
▷Le Mais : Bon à savoir, les mesures pour lutter contre l’évasion fiscale sont de plus en plus sévères.
Le Royaume-Uni
Les atouts du Royaume-Unis
Ce n’est un secret pour personne, Londres est de loin le premier marché pour les traders de devises. Le taux de création d’entreprises est de 66 pour 10,000 habitants.
La société au Royaume-Unis
La création requiert 2 semaines de délai environ, l’aide fréquente d’un Sollicitor et 1220 Livres (2000 Dollars). Pour aller plus vite de plus en plus ont recours à l‘acquisition d’une société « coquille vide » (méthode utilisée également en Suède).
La fiscalité au Royaume-Uni
L’impôt sur les sociétés est de 20% pour les petites entreprises, mais Jersey, Guernesey et Gibraltar ont une fiscalité bien moindre. Les brevets (« patent box ») bénéficient également d’un taux réduit.
Singapour
Les atouts de Singapour
Grande plaque tournante du commerce international, la mégalopole attire encore, mais reste stable dans le nombre de création d’entreprises. D’ailleurs, 38% de sa population y est étrangère.
La société singapourienne
Elle peut être créée en moins de 10 jours et l’anonymat est possible.
La fiscalité singapourienne
Singapour offre une fiscalité très clémente pour les nouvelles sociétés avec de nombreuses exemptions. Il n’y a pas de taxe professionnelle, la TVA est à 5% et l’imposition des bénéfices est à un taux de 17%.
▷ Le Mais : Depuis 2012, le gouvernement a souhaité limiter l’arrivée des immigrants et entrepreneurs sur son territoire et a mis en place l’ « Entrepass », un visa assez difficile à obtenir.
Israël
Les atouts d’Israël
Championne dans les domaines des biotechnologies et du software, l’économie israélienne se porte bien. Le pays porte d’ailleurs le surnom de « Start-up nation » tant il y est facile d’y démarrer une entreprise. A signaler aussi, Teva Pharmaceuticals, le plus gros fabricant de produits pharmaceutiques du monde, y est implanté.
La société israélienne
La loi permet de la domicilier chez soi et donc de déduire un grand nombre de frais. Il n’y a pas de capital minimum imposé et l’objet social peut être extrêmement large. De même, les règles comptables appliquées en Israël sont sensiblement identiques à ceux en vigueur en Europe et aux Etats Unis.
La fiscalité israélienne
Le taux d’imposition sur les sociétés est en principe de 27,5% mais des dérogations existent pour les entreprises agréées détenues en partie par des résidents étrangers (le taux d’imposition peut être alors réduit jusqu’à 0% en fonction des situations). D’autre part, les dividendes versés par une filiale israélienne à une société mère israélienne sont exemptés de taxes.
La Suède
Les atouts de la Suède
A priori, créer son entreprise en Suède, c’est facile et c’est rapide. Il suffit d’y avoir un siège social et de posséder un compte bancaire dans une banque suédoise, pour effectuer les démarches simplifiées sur un seul site (Verksant.se), qui regroupe tous les sites gouvernementaux et donne une foule de conseils.
La société suédoise
Le petit plus pour les gens pressés, c’est qu’ils peuvent avoir recours à une société préconstituée. Elle permet de démarrer immédiatement une activité et de faire les formalités de changements de propriété ensuite. Il existe également plus de 200 Centres pour Entrepreneurs qui sont là pour vous aider dans toutes les démarches.
La fiscalité suédoise
L’impôt sur les sociétés est de 22% environ. Le salarié cotise à hauteur de 7% de son salaire but.
▷ Le Mais : La fiscalité y est sévère sur les profits des stock-options, qui sont taxés à plus de 53%.
Les renseignements ci-dessus sont donnés à titre strictement indicatif et ne sauraient être perçus comme une consultation juridique et engager la responsabilité de son auteur.