La banque des cerveaux à Belmont.

Je perçois, j’invente, j’analyse, je comprends, je rêve, je foisonne, je résonne, j’ordonne… qui suis-je ? Le cerveau bien sûr. Le cerveau illumine votre vie, et vous permet même de briller après la mort au Harvard Brain Tissue Resource Center. Ce centre de recherches scientifiques collecte des cerveaux postmortem et les analyse dans le cadre de l’étude des maladies cérébrales. Un bon moyen de faire don de soi sans se creuser le cerveau.

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Elles sont belles mes cervelles, elles sont belles !

100 milliards de neurones (soit environ le nombre d’étoiles dans la voie lactée), des millions… de milliards de synapses qui permettent le contact entre les neurones, et un traitement immédiat des informations reçues, perçues, senties, ressenties, vues, bref, fournies par nos 5 sens.

Le cerveau, les méninges, le système nerveux est aussi l’hôte de nombreuses maladies et troubles – on citera sans souci d’exhaustivité les démences, le coma, l’épilepsie, Alzheimer, Parkinson, les migraines, les méningites, les tumeurs… Bref, le cerveau est l’acteur du meilleur, comme du pire.

Certains l’aiment… froid

Le Harvard Brain Tissue Resource Center est rattaché au McLean Hospital, et reste un centre de recherche de pointe concernant le cerveau humain. Des milliers de cervelles y sont stockées, généreusement léguées par des particuliers avant leur mort (si vous aussi vous souhaitez donner la vôtre, voici le formulaire de don sur cette page : hbtrc.mclean.harvard.edu.

Des dizaines de pontes en blouse blanche sont donc les heureux actionnaires de cette « Brain Bank », et explorent depuis des années les circonvolutions de ces milliers d’encéphales.

Chaque cerveau sert d’ailleurs à plusieurs explorateurs, car la plupart des études sont réalisables sur une faible quantité de tissus seulement.

Le don de soi – Cerveau le coup !

On est tous égaux devant la mort, et encore plus sur une table d’opération, sous l’œil savant et le scalpel agile des spécialistes du corps humain. Tous les cerveaux sont les bienvenus, à condition d’avoir été légués par une personne majeure (+18 ans) lors de la décision.

Idéalement, le cerveau (sans le reste du corps donc) doit être envoyé à la clinique dans les heures qui suivent le décès.

Le Harvard Brain Tissue Resource Center utilise alors ces cerveaux pour différentes études :

Sur les troubles et maladies neurologiques

Pour alimenter les recherches sur les maladies neurologiques comme la maladie de Huntington, de Parkinson ou encore d’Alzheimer.

Sur les cerveaux « normaux »

Essentiel pour en savoir encore plus sur le cerveau, tout simplement.

Sur les maladies psychiatriques sévères

Fait avancer la recherche sur les troubles bipolaires et la schizophrénie.

C’est la manifestation, qu’une fois encore, les vivants tirent leurs enseignements des morts.

« Seule la paresse fatigue le cerveau .»

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