Lucha VaVoom, quand la lutte devient glamour à Los Angeles

Une soirée catch et strip-tease, ça vous dit ?

Tous les habitants de Los Angeles ne sont pas des anges : les lutteurs professionnels sont parfois très violents. Rassurez-vous ici, tout ceci, c’est pour de faux : le sang et les os cassés d’un vrai combat font place ici à des vociférations amicales et des faux coups vraiment bien placés, histoire de chauffer un public en délire. La devise de Lucha VaVOOM, où catch côtoie strip-tease ? « Sexo y violencia ». De quoi satisfaire tout le monde.

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« Los luchadores », les catcheurs en culotte très courte

Ces brutes en slip de lycra font le show, hurlent derrière leurs masques colorés, s’agrippent à leurs adversaires, se projettent au dessus du tapis avant d’écraser sans pitié leur quintal sur le malheureux opposant. Mais attention, la lutte mexicaine est un sport de tradition : Les catcheurs doivent porter un masque, symbole du récit de leur vie.

A Lucha VaVoom, on retrouve notamment les « Crazy Chickens », ces poulets fous qui luttent pour leur liberté, le « Chupacabra », (littéralement le « suceur de chèvres »), qui se nourrit du sang des animaux fermiers et se bat contre ses propres démons, le fameux « Cassandro », ou la « Reine » du Ring, les médecins démoniaques « Los Medicos » et leur dentiste qui va vous faire grincer des dents, ou encore « El Presidente » ce géant musclé entouré de gardes du corps.

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Pour des combats encore plus délirants, ne manquez pas « Las Poubelles », ce duo féminin assez déjanté, les « Minis » et « Mas Minis », des catcheurs nains, et les « exoticos », des travestis très enthousiastes. Tout ceci sous l’œil attentif d’un arbitre qui abuse du sifflet lorsqu’un participant étouffe sous un amas de tissu brillant.

« Buxoticas » : Les strip-teaseuses exotiques

Les âmes sensibles ont aussi leur place au Lucha VaVoom qui est le théâtre de strip-teases torrides. Vous y admirez Lucy Fur, la reine du « tassel-twirl », ou l’art de savoir faire tournoyer les petits pompons attachés à ses tétons (aïe), Karis, la championne de Hula Hoop, Lux La Croix, la chorégraphe de Jennifer Lopez, Ursulina qui, derrière un nom ingrat, cache une artiste polyvalente, ou encore Carolina Cerisola qui maîtrise parfaitement tous les grands écarts.

Pour une soirée réussie, un seul mot à retenir : « VaVoooooooom », à hurler en réponse au Maître du Micro quand il scande « Lucha ? ».

La violence à la télévision, ça donne envie de tout casser. Sauf, hélas, la télévision.

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