La cité des Anges est connue de tous, mais l’est-elle vraiment de vous ?

S’il existe bien une ville connue dans le monde entier, et du monde entier, c’est Los Angeles. Vous aussi, vous êtes incollable sur le nom de rues, les habitants célèbres et la meilleure heure pour prendre la 101. Mais si on vous dit que LA est une ville à pétrole, que son sol est riche en fossiles et que sa plus grande avenue mesure presque 100 km, que faites-vous ? Vous lisez la suite pour en savoir davantage…

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La richesse du sol de Los Angeles


1. Ci-gît un gisement gigantesque

Los Angeles est installée sur le 3ème plus grand gisement de pétrole des États-Unis, et des plates-formes pétrolières sont présentes un peu partout dans la ville. D’ailleurs, la découverte d’un énorme gisement de pétrole a entraîné un véritable boom économique pour la ville à la fin des années 1800. La forte exploitation des gisements à entraîné l’urbanisation des zones à proximité, puis de transports en commun, puis d’usines liées au pétrole (voitures, pneus)… En 1925, le pétrole de Los Angeles représentait 1/5 de la production nationale.

Puits de pétrole à Los Angeles en 1905 (1st street et Belmont Avenue)

Puits de pétrole à Los Angeles en 1905 (1st street et Belmont Avenue)

2. La Brea Tar Pits, gare aux fossiles

Des fosses à bitume en plein Los Angeles, à Hancock Park sur Miracle Mile, ont fait émerger des animaux conservés dans le goudron, restés emprisonnés dans les mares gluantes depuis des milliers d’années ; telle est, en gros, la description du La Brea Tar Pits. De très beaux fossiles, autant de végétaux que d’animaux, ont alors pu être extraits du gisement de La Brea, datant généralement de -40,000 à -12,000 ans. Vous pouvez admirer tout ce qui a été sorti du sol au musée George C. Page, qui fait partie du Musée d’Histoire Naturelle de Los Angeles.


Los Angeles en long, en large et en travers


3. En voiture Simone !

Selon des études, les Angelins passeraient 59 heures dans leur voiture par an, soit 2 jours et demi. En tout, les Angelins parcourent 41,372,940 miles par jour, et la ville compte plus de voitures que d’habitants… Ils peuvent alors emprunter la plus petite rue de la ville, Powers Place, qui ne fait que 13 feet de long, ou se perdre sur la plus grande rue, Sepulveda Blvd, qui s’étire sur 40 miles.

Crédit photo : Denys Nevozhai (CC Unsplash)

4. L’amour fraternel, ça rapproche

A priori, tout oppose Los Angeles et San Francisco – dans l’une il fait beau, dans l’autre il pleut, dans l’une tout est vaste, dans l’autre c’est condensé – et pourtant, elles se rapprochent. Situées chacune à une extrémité de la faille de San Andreas, San Francisco et Los Angeles se rapprochent chaque année de 6,3 centimètres. Dans quelques trillions d’années, vous pourrez déjeuner au pied du Golden Gate Park et prendre le café sur Hollywood Blvd.

Panneau signalant la faille de San Andreas en Californie

Panneau signalant la faille de San Andreas en Californie. Crédit photo : Michael R Perry (CC BY 2.0)


Los Angeles et sa population


5. Une cité pour tous et la cité de tous

On compte à Los Angeles 7,000 habitants par square mile, lorsque New York en compte 5,319. En tout, 135 langues différentes sont parlées dans ses rues, 140 nationalités sont représentées et la ville compte la communauté Thai la plus importante en dehors de Thaïlande. Si Los Angeles était un état, ce serait le 5ème plus peuplé des États-Unis, et la ville accueille 40 millions de touristes par an.

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Crédit photo : Martin Adams (CC Unsplash)

6. Il n’y a pas de petite économie

L’économie de Los Angeles est supérieure à celle de 46 des 50 états, et si Los Angeles était un pays, elle serait supérieure à celle de pays comme l’Arabie Saoudite, la Suisse ou encore la Suède. C’est aussi la capitale de l’entrepreneuriat au monde, avec environ 200,000 petites entreprises.


La cité des Secrets


7. Voir ou ne pas voir, telle n’est pas la question

Qui dit star dit scandale, qui dit scandale dit paparazzi. Seulement voilà, à une époque, les photographes de choc n’avaient pas à escalader les murs cloutés des propriétés des stars ou se cacher dans des poubelles en attendant qu’ils commettent un faux pas. Il leur suffisait de passer la soirée au Millenium Biltmore Hotel, où le propriétaire, conscient que son établissement attirait les célébrités et exacerbait leur côté fou-fou, avait fait installer des fenêtres sans teint au dessus de ses portes, pour que les photographes se rincent l’œil sans qu’il finisse au beurre noir.

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8. Buvons mieux, buvons cachés

Pendant la Prohibition, boire était devenu compliqué et se procurer des boissons alcoolisées l’était encore plus. Mais une période obscure était loin d’empêcher les amoureux de la liqueur d’arrêter de lever le coude, aussi de nombreuses personnes se sont-elles organisées pour développer un réseau sous-terrain où les clients pouvaient alors boire des coups à l’abri des regards indiscrets. La plupart sont aujourd’hui fermés ou hors d’usage, mais certains ont été utilisés dans le tournage de films.

Photo de la police de Orange County disposant des barils d'alcool illégaux à Santa Ana en 1932

Photo de la police de Orange County disposant des barils d’alcool illégaux à Santa Ana en 1932. Crédit photo : Orange County Archives (CC BY 2.0)


La cité des Arts


9. En attendant que la pellicule (et la roue) tourne

Superville de l’industrie du cinéma, Los Angeles attire des dizaines de dizaines de centaines de jeunes qui veulent briller et devenir LA nouvelle étoile du ciné, de la chanson, du théâtre, ou de la galaxie. Il est donc légitime que Los Angeles soit la ville qui compte le plus d’acteurs, de musiciens, d’écrivains au mètre carré, et le plus de serveurs/serveuses qui sont peut-être des stars en devenir. Et avec plus de 100 films tournés tous les jours, il y a de la place pour (presque) tout le monde.

10. Le générique de début de Los Angeles

Pourquoi Los Angeles attire, fascine et façonne les stars ? L’une des raisons serait liée à Thomas Edison… Ce génie de l’industrie, qui possède plus de 1,000 brevets à son nom, est également l’un des inventeurs du cinéma – et on lui doit également le tout premier studio de cinéma au monde, la « Black Maria ». Les producteurs auraient alors quitté la côte est, et se seraient réfugiés le plus à l’ouest possible, afin d’échapper au Trust Edison, qui avait à l’époque le monopole de la vente de pellicules et ne se privaient pas de vérifier que tout le monde utilisait bien les leurs.

Black Maria, le premier studio de cinéma par Thomas Edison près de New York en 1894.

Black Maria, le premier studio de cinéma par Thomas Edison près de New York en 1894.

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