La mer sans les dents, on fait comment ?

Il y en a plus de 50 espèces qui sillonnent les fonds marins, et pourtant 5 seulement d’entre elles sont tout particulièrement dangereuses ; les requins, qualifiés de prédateurs mais respectés et vénérés dans certaines cultures. En 2014, il y a eu 72 attaques non provoquées dans le monde (et 3 morts), dont 52 aux Etats-Unis, dont 4 en Californie. Pourtant, quelques bons reflexes et un peu de bon sens vous éviteront d’en croiser un et de vous faire croquer un orteil. Alors avant de paniquer et de vous inscrire à la piscine municipale à vie, lisez plutôt ce qui suit…

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Les requins aux États-Unis en quelques chiffres

Élevé dans la culture populaire moderne au rang de « mangeur d’homme », le requin sillonnerait les eaux de la terre depuis plus de 420 millions d’années. Des millions d’années qu’il se nourrit donc, mais rassurez-vous, vous n’êtes pas tous les jours à son menu.

Selon l’International Shark Attack File, base de données mondiale sur les requins, il y a eu 52 attaques de requins aux Etats-Unis en 2014, dont 7 à Hawaii (contre 13 en 2013 !), et 4 en Californie, mais aucune n’a été fatale. La dernière attaque fatale remonte à 2012 en Californie, et en 2013 à Hawaii.

Pour info, plus de personnes meurent chaque année d’une piqûre de méduse ou d’un coup de foudre (au sens littéral du terme : un véritable éclair vous électrise), qu’en raison d’une attaque de requin.

La mer sans les dents, on fait comment ?

Qui dit petit poisson dit gros poisson

Évitez de nager au milieu d’un banc de poissons, ils ont beau être colorés et scintillants, ils n’en demeurent pas moins au menu préféré des requins.

Ne faites pas non plus du dos crawlé à proximité d’un bateau de pêche aux filets frétillants et où les mouettes font des piqués dans l’eau : on le répète, qui dit bancs de poisson dit terrain de chasse de prédateurs des mers.

Piège en eaux troubles

Si vous aviez pour habitude de plonger dans des eaux sablonneuses, ou de vous amuser à retourner le sable en agitant vos palmes, perdez-la. Non seulement vous aurez plus de mal à voir les requins, mais ils auront également du mal à vous différencier de leurs proies habituelles, et auront plus facilement tendance à vouloir vous croquer un mollet.

Tout ce qui brille

Que ce soit en eaux troubles ou claires, laissez vos breloques sur votre serviette, car les bijoux ou autres qui se reflètent dans l’eau peuvent passer pour des écailles de poissons dans les yeux d’un requin.

Mieux vaut être ensemble que mal accompagné

Réduisez au maximum vos baignades nocturnes au clair de lune, toute romantiques qu’elles soient, car les requins partent généralement en chasse la nuit, près des rivages.

Les requins aiment moins attaquer un groupe de nageurs qu’un nageur seul, qu’ils peuvent prendre pour une otarie ou autre – non pas que vous ayez le physique d’un mammifère marin.

En bref, ne nagez donc pas seul, dans une eau trouble, au milieu d’un banc de poissons et près d’un bateau de pêche, avec le petit doigt qui saigne, habillé d’un beau caillou.

Je chasse donc je suis

Les espèces de requins les plus à même de vouloir vous croquer un bout de mollet sont les requins tigres, les requins taureaux, les requins océaniques, les requins bouledogues et les féroces requins blancs.

Généralement, ils opèrent de la même manière :

  • L’attaque surprise : les poissons et les otaries (parmi les mets favoris des requins) sont généralement vifs et peuvent parfois s’échapper ; sinon, le requin les enserre rapidement, les blessant fatalement avant qu’ils n’aient le temps de se défaire. Vous n’êtes pas un poisson : si un requin vous fonce dessus par surprise, vous n’aurez que très peu de chances d’éviter ses dents ravageuses.
  • L’attaque par coup : le requin peut parfois heurter un nageur ou un surfeur, jouant presque avec sa proie, le projetant loin de lui, le mordant, pour mieux l’achever ensuite.
  • L’attaque par erreur : parfois en eaux troubles ou dans les courants forts, un requin peut attraper un bout de jambe ou de bras humain avant de réaliser que ça n’a pas le goût d’une otarie ; il relâche alors sa proie, non sans lui avoir infligé une profonde blessure.

Dans tous les cas, si par malheur vous vous retrouvez dans cette situation face à un requin, il convient de lui asséner un grand cou sur le nez, ou de lui enfoncer le doigt dans l’œil ou dans les ouvertures branchiales : les requins peuvent s’incliner devant une contre-attaque violente. Une fois votre contre-attaque opérée, tâchez de sortir de l’eau le plus rapidement possible, ou alors de continuer à lui meurtrir le museau de coups.

Crédits photos : usnews.nbcnews.com ; miamiherald.com ; nbcmiami.com

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