Des pays nordiques à l’Amérique du sud, la mode est au vert.

Elles fonctionnent presque à l’énergie hydraulique, possède des quartiers entiers sans voiture et pêchent leurs saumons dans leur rivière urbaine. Qui sont ces villes vertes qui ont fait le choix de se développer de manière durable et compris (bien) avant les autres qu’il fallait préserver notre chère Planète ? 4 villes scandinaves, 2 villes américaines et …

[French District] - Cet article a été diffusé dans la newsletter du French District.
Abonnez-vous gratuitement pour être parmi les premiers à lire nos nouveaux articles.

Oslo, Norvège

La capitale de la Norvège fait partie des 4 villes scandinaves de ce classement et se retrouve régulièrement dans celui des villes les plus vertes au monde.
C’est la ville qui rejette le moins de gaz à effet de serre en comparaison aux autres métropoles européennes, notamment grâce au fait qu’environ 85% des enfants vont à l’école en vélo ou à pied et que les bus fonctionnent à l’énergie hydroélectrique.

Elle pense au futur

D’ici 2020, Oslo clame qu’elle n’utilisera plus aucun combustible fossile, ces sources d’énergie non renouvelables comme le pétrole, le charbon ou le gaz naturel.

Stockholm, Suède

Stockholm peut être fière d’avoir été la tout première ville européenne à gagner l ‘ « European Green Capital Award » en 2010, notamment en raison de sa forte prise de conscience de l’importance du développement durable.

La ville s’est bien impliquée depuis les années 60, et la plus belle preuve de son changement de comportement reste le fait que les saumons attrapés dans sa rivière soient… comestibles.

Elle pense au futur

Stockholm souhaite favoriser l’utilisation des vélos, la nourriture bio et réduire ses émissions de dioxyde de carbone à 3 tonnes par habitants, contre 3,4 aujourd’hui (et environ 10 pour la majorité des grandes villes européennes).

Copenhague, Danemark

La ville célèbre pour sa petite sirène est très populaire et prisée des touristes mais a su se protéger ; Copenhague reste consciente des efforts à faire tous les jours pour préserver sa qualité de vie, ce qui lui a valu de remporter l’ « European Green Capital Award » elle aussi.

La ville prête donc une grande attention à l’environnement dans son quotidien, : par exemple, la plupart des restaurants cuisinent avec des ingrédients locaux et de saison et des millions de personnes utilisent un vélo tous les jours plutôt que leur voiture.

Elle pense au futur

D’ici 2025, la ville souhaite atteindre une neutralité carbone, c’est-à- dire à compenser ses émissions de gaz à effet de serre.

Freibourg, Allemagne

Comment ne pas faire apparaître Freibourg dans ce classement, lorsque l’on sait que la ville fait partie de l’initiative « carfree », ce mouvement international qui prône la non utilisation des voitures ? L’éco-quartier de Vauban est ainsi le plus grand quartier sans voitures d’Europe, où près de 5,000 locaux cohabitent à pied.

La ville a également équipé de nombreux bâtiments de panneaux solaires, notamment ses écoles, ses églises et même sa mairie.

Elle pense au futur

Freibourg souhaite réellement continuer à utiliser l’énergie solaire, et réduire ses émissions de dioxyde de carbone de 40% d’ici 2030.

Malmö, Suède

La 3ème plus grande ville de Suède est l’une des villes les plus vertes au monde en partie car elle abrite le 3ème plus grand parc éolien offshore lors de sa création en 2007, avec 48 éoliennes en pleine mer, pour une puissance de 110 MW.

L’un de ses districts, Western Harbor, fonctionne à 100% à l’énergie renouvelable, grâce au soleil, au vent et à l’eau, mais aussi aux biocarburants, produits avec la récupération de matériaux organiques.

Elle pense au futur

Malmö souhaite atteindre un niveau de neutralité climatique, donc participer à réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre et ainsi atteindre l’objectif d’empêcher la température mondiale d’augmenter de plus de 2°C.

Vancouver, Canada

En plus d’être citée parmi les 5 premières villes où il fait bon vivre ( Les villes où il fait bon de vivre), City of Vancouver est un centre incontesté d’innovation, avec notamment des compacteurs de déchets fonctionnant à l’énergie solaire un peu partout dans la ville, des détecteurs de présence pour activer la lumière et un chauffage géothermal.

La ville aime la nature et lui accorde une place importante au quotidien : elle recense plus de 200 parcs, et autant de possibilités de respirer le bon air canadien.

Elle pense au futur

Ambitieuse, la ville souhaite devenir LA ville la plus verte au monde d’ici 2020.

San Francisco, Californie – Etats-Unis

San Francisco a toujours figuré parmi les villes les plus vertes d’Amérique du Nord, souvent en avance sur ses compatriotes en matière d’innovation et d’initiative (dans tous les domaines d’ailleurs).

Elle a par exemple été la première ville américaine importante à bannir l’utilisation de sacs plastique et ses habitants sont très sensibles au recyclage, et elle est considérée comme un pionnier et leader des voitures électriques.

Elle pense au futur

San Francisco souhaite devenir d’ici quelques années une ville « zero waste », donc axer sa politique pour atteindre un niveau de zéro gaspillage et zéro déchets.

Portland, Oregon – Etats-Unis

Là encore, Portland a toujours figuré parmi les bons élèves lorsqu’il s’agit de questions environnementales. Les habitants sont bien habitués à acheter des produits locaux, à favoriser le covoiturage et à recycler.

La ville a été nommée l’une des plus agréables et pratiques pour faire du vélo et a aussi été parmi les premières à exclure l’utilisation de sacs plastiques.

Elle pense au futur

La ville a déjà bien commencé mais va continuer à équiper tous ses lampadaires et lumières de LEDs.

Bristol, Angleterre

Bristol a été déclarée la ville la plus verte du Royaume-Uni, et figure parmi les villes les plus vertes d’Europe, remportant en 2015 un « European Green Capital Award ».

C’est une destination fort touristique et elle attire de plus en plus de jeunes professionnels, séduits par son art de vivre au vert. Elle mise notamment énormément sur ses modes de transport, avec déjà 500 millions d’euros investis en 2015, et plus de 300 millions d’ici 2020.

Elle pense au futur

La ville a déjà doublé le nombre de cyclistes qui parcourent ses rues entre 2010 et 2015, et pense encore doubler ce chiffre d’ici 2020.

Reykjavik, Islande

On a dit qu’on ne ferait pas de classement, mais si on en faisait un, on mettrait la capitale de l’Islande en haut du podium. Si son nom en islandais signifie « baie des fumées », ce n’est certainement pas à

cause de la pollution : elle n’utilise que 0,1% de combustibles fossiles pour son énergie.

La ville fonctionne pratiquement à l’énergie renouvelable, utilisant ses grandes ressources géothermales et l’énergie hydraulique pour son électricité, son chauffage et son eau chaude.

Elle pense au futur

La ville pense éliminer tous ses combustibles fossiles d’ici l’année 2050.

Crédits photos : lesregionsdumonde.free.fr ; aaupc.fr ; ooxba.com 

Vous souhaitez investir aux États-Unis?
Écrivez-nous!

  • Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.