5 conseils d’agents immobiliers
Investir à New York peut être un véritable casse-tête lorsque l’on ne possède aucune connaissance du marché immobilier de cette ville. Il existe de grandes différences entre l’immobilier français et l’immobilier new-yorkais. Pour vous éclairer, nous vous proposons d’en apprendre davantage sur ces différences et prodiguons de judicieux conseils afin de vous préparer au mieux.
1. New York : un fichier commun pour tous les agents immobiliers
Si, en France, chaque agent a un portefeuille limité d’appartements à vendre, sachez qu’à New York, les acheteurs ont accès à tous les biens sur le marché, quel que soit l’agent immobilier qu’ils auront choisi. Ceci est possible grâce à un fichier commun qui est accessible à tous les professionnels du secteur. Si vous voulez acheter un bien dans la Big Apple, nos agents immobiliers vous conseillent de demander à votre agent de mettre en place une recherche de propriétés en temps réel en fonction de vos critères. Si, au contraire, vous voulez vendre un bien, profitez de cet outil extraordinaire pour demander à votre agent l’historique des ventes d’appartements comparables sur les 6 derniers mois, pour valider votre prix de vente.
2. Les trois types de propriétés que l’on peut trouver à New York
Lorsque vous vous initierez au marché de l’immobilier new yorkais, vous remarquerez vite qu’il est possible de choisir entre trois types de propriétés et qu’il n’est pas forcément facile de s’y retrouver. Les investisseurs étrangers auront la possibilité de choisir entre les appartements « Condos » et les maisons de ville, que l’on appelle communément les « Townhouses ». À noter que, pour acquérir un appartement de type « Coop », l’investisseur doit être de nationalité américaine ou bien être titulaire d’une carte verte. Si vous souhaitez acquérir l’un de ses biens, il est vivement recommandé de demander à votre agent de vous expliquer les caractéristiques de ces différents types de propriétés afin d’être certain de trouver un bien immobilier qui vous correspond parfaitement.
3. Acheteurs et vendeurs ont leur propre agent immobilier
Cette particularité de l’immobilier new yorkais implique que les frais de commissions, qui sont toujours payés par le vendeur, seront négociés avant la mise du bien sur le marché. Par la suite, ils seront partagés entre les deux agents. Si vous souhaitez acheter un bien, il vous faut consulter votre agent sur votre projet dans son ensemble afin d’avoir les meilleurs conseils, et ce gratuitement. Pour les vendeurs, il sera recommandé de demander conseil à un agent pour préparer minutieusement la vente de leur bien.
4. L’avocat du vendeur à la charge d’établir le contrat de vente
Lorsque la vente d’un bien immobilier se fait à New York, c’est l’avocat du vendeur qui aura la charge de préparer le contrat d’achat immobilier. Contrairement à la France, il n’y aura pas besoin des services d’un notaire pour cette étape. Que vous soyez vendeur ou bien acheteur, nos agents immobiliers vous préconisent de vous renseigner préalablement sur la procédure d’achat ainsi que sur les éventuelles clauses qui peuvent être mentionnées dans ce contrat. De cette façon, vous serez en mesure de vous engager sur de bonnes bases et vous n’aurez pas de mauvaises surprises. Pour que tout se déroule pour le mieux, il est conseillé de faire appel à un avocat spécialisé dans l’immobilier résidentiel à New York.
5. La constitution du dossier de candidature
Sauf pour les immeubles particulièrement récents qui répondront à l’appellation de « New developments », il vous sera demandé, en tant qu’acheteur, de remplir un dossier de candidature exhaustif comprenant notamment l’état de vos finances ainsi que des lettres de recommandations. Si vous souhaitez investir, sachez que votre agent immobilier sera le mieux placé pour vous expliquer toutes les subtilités de cette procédure et vous accompagnera tout au long de la constitution de votre dossier.