Lui, c’est Bernard Tapie. Elle, c’est Marie Griessinger Tapie
« Marie Tapie… Tapie, comme Bernard. » Combien de fois a-t-elle prononcé cette phrase pour que ses interlocuteurs écrivent correctement son nom ? Cela se produit encore aujourd’hui, trois ans après le décès de Bernard Tapie. Marie Tapie est de passage à Miami et en profitera pour présenter son livre « Tapie, comme Bernard », sorti le 3 octobre dernier, à la communauté francophone.
Marie à Miami
Son expatriation est longuement évoquée dans son livre. Elle se confie sur la difficulté de quitter la France en y laissant ses parents, ses proches, notamment lorsque l’un d’eux tombe malade. Il s’appelle Bernard Tapie.
Marie et Bernard Tapie
Marie a 16 ans lorsqu’elle rencontre Laurent, le fils cadet des Tapie. La jeune femme a grandi loin de l’Europe, et n’a jamais entendu parler de Bernard Tapie. Fascinée par la personnalité et l’aura de celui qui deviendra son beau-père, Marie commence alors à immortaliser les moments partagés dans son journal, des plus cocasses aux plus graves. Autant de moments qui racontent, sans fard ni concessions, celui qui n’a jamais considéré la mort comme une option. Avec le recul de trois années de deuil, elle reprend le fil des souvenirs et invite amis fidèles ou adversaires admiratifs à évoquer leur Bernard ou leur Tapie pour tenter avec eux, l’espace d’un instant, de combler le vide laissé par une telle figure. Un récit personnel, qui est un bouleversant hommage à Bernard Tapie. Un portrait inédit et passionnant de ce personnage fort en gueule, figure flamboyante et controversée de toute une époque.
Marie Griessinger Tapie a été rédactrice dans la publicité. Elle est l’auteure de On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait en s’en allant (Albin Michel).