Aux États-Unis, il n’existe pas de bon ou de mauvais modèle d’entreprise. Ce qu’il y a, ce sont de mauvais mariages : le bon business pour la mauvaise personne, ou au mauvais endroit. Nous avons accompagné, par exemple, une famille venue de Lyon avec un solide bagage commercial. Ils rêvaient d’un coffee shop à Miami Beach… mais pas de gérer du personnel en horaires décalés. Après analyse, ils ont finalement investi dans une franchise de services B2B, avec un vrai équilibre de vie. C’est ce type de “matching” que nous cherchons à sécuriser chez DNX Consulting.
Budget et scalabilité
Les tendances fortes du marché de la restauration aux USA : ce que veulent (vraiment) les Américains!Ouvrir un commerce — qu’il s’agisse d’un restaurant, d’une boutique ou d’un café — implique souvent un investissement initial plus lourd : bail commercial, dépôt de garantie, aménagement du local, licences, mobilier, stock initial. Il n’est pas rare qu’un projet de commerce en visa E2 dépasse 250 000 $, même pour une petite surface.À l’inverse, une activité de service (nettoyage, soins à domicile, rénovation, etc.) demande moins d’immobilisation : un véhicule, du matériel, quelques licences professionnelles, et souvent un bureau dans votre maison. Les franchises de services compatibles au visa E2 commencent parfois dès 80 000 $ d’investissement global, incluant le fonds de roulement pour démarrer.
Sous un visa E2, le financement bancaire est très limité : il n’y a pas d’accès au crédit classique sans antécédent américain. Certains franchisés peuvent bénéficier de leasing (véhicules, matériel), mais le capital doit venir majoritairement des fonds propres du candidat. Cela rend la question du budget initial cruciale dès la sélection du modèle.
En termes de scalabilité, le commerce offre un levier physique : multiplier les points de vente ou développer une marque locale. Mais il reste dépendant de l’emplacement et du personnel. Les activités de service, elles, peuvent croître plus vite : embaucher des techniciens, ajouter des zones d’intervention, développer un portefeuille B2B ou une gestion semi-absente grâce à un manager. C’est d’ailleurs le cœur de notre métier : identifier des franchises de service “scalables” avec un budget maîtrisé.
Conclusion : avantage service pour la flexibilité et la croissance, avantage commerce pour la valeur de revente et la visibilité locale. Les franchises hybrides — par exemple des concepts de rénovation avec un showroom — peuvent offrir un compromis intelligent.

Facteurs de risque
Le commerce expose fortement à des risques structurels : méconnaissance du marché local, erreurs sur le choix d’emplacement, rigidité des baux commerciaux et coûts fixes (loyer, assurances, personnel). À l’inverse, une activité de service permet de s’adapter à la demande et d’élargir sa zone de chalandise : vous pouvez commencer petit, tester un marché, puis recruter. Le revers, c’est la phase de “ramp-up” : trouver les premiers clients tout en finançant les charges, un équilibre parfois délicat en tant que nouvel arrivant.
Certains services exigent aussi des licences ou formations spécifiques : immobilier, médical, restauration, transport… DNX aide ses clients à anticiper ces contraintes dès la phase de due diligence, souvent grâce au support du franchiseur.
Les franchises réduisent considérablement ces risques : elles accompagnent le choix de localisation, partagent des données de marché, fournissent des process opérationnels éprouvés et un cadre juridique clair. Le franchisé bénéficie de l’expérience d’un réseau plutôt que de devoir tout apprendre seul.
Mini-conclusion : avantage service sur la flexibilité, avantage franchise pour la réduction du risque.

Profil et expérience du candidat
Le commerce demande une rigueur budgétaire, des compétences en gestion d’équipe et une tolérance aux aléas du terrain : personnel absent, inventaire, horaires irréguliers. Les services reposent davantage sur la réputation, la qualité d’exécution et la relation client. Dans un modèle de nettoyage, de home care ou de rénovation, c’est souvent le bouche-à-oreille qui construit la croissance.Le niveau d’anglais joue aussi un rôle décisif. Vendre des cuisines à 50 000 $ requiert une aisance verbale bien supérieure à celle nécessaire pour superviser une équipe de nettoyage. Beaucoup de nos clients francophones avec un anglais intermédiaire réussissent mieux dans des franchises de service avec support marketing et centre d’appels intégré, qui prennent en charge une partie de la relation client.
Conclusion : avantage commerce pour les profils orientés gestion et retail, avantage service pour ceux cherchant une montée progressive. Les franchises apportent ici un atout majeur : formation, scripts de vente, marketing automatisé — autant d’outils qui compensent les différences de langue et de culture.

Lifestyle : rythme et équilibre
C’est souvent le critère oublié… jusqu’à l’arrivée sur le terrain. Le commerce, même rentable, impose une présence étendue : soirs, week-ends, haute saison touristique. À l’inverse, un service offre une flexibilité précieuse : intervention en journée, planification libre, management à distance. Nous avons accompagné une famille avec six enfants qui voulait ouvrir un magasin de glaces dans une ville touristique ; après avoir simulé leurs horaires et revenus, ils ont choisi une franchise de nettoyage résidentiel. Ils ont gardé leurs week-ends et atteint leur rentabilité en huit mois.
“Certaines franchises de commerce permettent aujourd’hui de déléguer la gestion quotidienne à un manager, offrant un meilleur équilibre : c’est le principe du modèle semi-absent. Nous identifions ces options avec les candidats souhaitant concilier vie de famille et investissement pérenne”, explique Olivia Prevoteaux, collaboratrice chez DNX Consulting.
Conclusion : avantage service pour la liberté, avantage commerce pour la stabilité de revenus une fois le rythme trouvé.

En résumé
| Profil du candidat | Budget | Niveau d’anglais | Disponibilité | Modèle recommandé |
| Entrepreneur opérationnel, gestionnaire, aimant le contact client et la routine locale | Minimum 150 000 $ | Bon à bilingue | Forte (présence quotidienne) | Commerce |
| Entrepreneur flexible, mobile, préférant gérer une équipe et développer un portefeuille | 80 000 $ – 200 000 $ | Intermédiaire | Moyenne à faible | Service |
Le choix du modèle dépend donc moins du “business qui marche bien” que de votre profil d’investisseur, de vos ressources et de votre tolérance au risque. Nous développons ce sujet dans notre article « Entreprendre aux USA : création, rachat ou franchise pour un visa E2 ».
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