Retrouver un équilibre personnel pendant et après le Covid 19

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Article rédigé fin 2020

Le Covid-19 a entraîné une suite de profonds déséquilibres économiques, financiers, sanitaires et psychologiques. Ces déséquilibres sont majeurs et mondiaux. À l’intérieur des familles, de nouvelles organisations se sont mises en place avec parfois des difficultés mais aussi avec des effets très positifs et sur le plan individuel, de grandes prises de consciences sont apparues. Il est indispensable de prendre conscience de ce qui se joue pour redevenir maître et acteur de sa vie. Comment retrouver son équilibre et gérer les émotions pendant et suite à la période du Covid-19 ? Valérie Brasselet, psychologue diplômée d’État en France, psychothérapeute, coach, donne des clés de réponse et vous accompagne sur le chemin de l’aprés-covid.

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Le Covid-19 : une suite de déséquilibres économiques, financiers, sanitaires et psychologiques

Le fonctionnement du monde et son état contextuel ne sont jamais prévisibles. Face aux incertitudes, certaines personnes sont très anxieuses, d’autres le sont moins. L’anxiété, les divers stress sont liés aux facteurs environnementaux, aux événements de vie et plus encore, à l’interprétation que chaque personne en fait.

Chacun fait en fonction de qui il est, de ses ressources internes, de son tempérament, de sa personnalité et de son histoire de vie. Chacun est différent.

Pour certains, un événement va être ressenti et interprété comme tragique et pour une autre personne, le même événement sera perçu comme peu grave. Tout dépend de l’interprétation qu’on en fait.

La période mondiale précédente, celle antérieure à l’apparition de la maladie Covid 19 était une époque avec un certain nombre de repères établis et connus.

Cette maladie est apparue comme un bouleversement mondial, un changement, une rupture (un avant/un après). Elle a introduit des profonds déséquilibres économiques, financiers, sanitaires et psychologiques. Ces déséquilibres sont majeurs et mondiaux ; A l’intérieur des familles, de nouvelles organisations se sont mises en place avec parfois des difficultés mais aussi avec des effets très positifs et sur le plan individuel, de grandes prises de consciences sont apparues.

Le monde a pu observer à l’annonce de la pandémie, de vives émotions dont l’angoisse et la peur. Elles sont encore très fortes aujourd’hui. Elles existeront encore sur un plus ou moins long terme. On ne mesure pas encore l’étendue des conséquences de cette pandémie ni des mesures prises (notamment le confinement) sur la psychologie des populations.

Plus il y a de peurs transmises, plus l’on pose notre attention sur la cause, plus on est à la merci de l’environnement, de l’atmosphère collective, des images transmises, de ce qui est dit. Il est donc primordial de pouvoir s’autoréguler d’autant que la peur neutralise le système immunitaire.

Il est indispensable de prendre conscience de ce qui se joue pour redevenir maître et acteur de sa vie. Il s’agit de s’approprier ce qui se joue dans l’environnement : à la fois les événements positifs mais aussi et surtout les événements négatifs.

Qu’est-ce que l’appropriation ?

C’est pouvoir faire sens de ce qui se joue à l’extérieur de soi et pouvoir en faire quelque chose pour soi, c’est redevenir acteur de ses choix, de sa vie, de ses décisions, de ses émotions. Ne plus subir, ne plus être victime de l’environnement extérieur, des comportements des uns, des autres, de l’actualité et de ses mises en scènes.

L’objectif est de chercher ou de retrouver ce qu’on est, indépendamment du contexte ambiant : ne pas nier le contexte de la pandémie, surtout pas bien évidemment mais être conscient du contexte émotionnel de stress dont est victime l’environnement extérieur. La question est : « qui suis-je dans ce contexte?, qu’est-ce qui est moi et qu’est-ce qui n’est pas moi ? », qu’est-ce qui m’appartient, qu’est-ce que je ressens personnellement ?, qu’est-ce que je subis ?, de quoi suis-je acteur ? »

c’est-à-dire qu’il va falloir comprendre, prendre de la distance, se dégager du stress, des émotions d’angoisses, reprendre contact avec ses ressources intérieures, ses émotions personnelles et faire lien avec des émotions positives pour ne plus être débordé et s’apaiser.

Ainsi, chacun va pouvoir reprendre confiance, s’ouvrir aux champs des possibles, mettre en place des solutions, créer des projets.

Le Covid19 a certes, créé des déséquilibres collectifs et des peurs collectives/individuelles mais le confinement a obligé aux changements à l’intérieur des foyers avec la création de nouveaux repères, de nouvelles routines, une nouvelle organisation, des rythmes différents. En parallèle et de manière positive, il a permis de nombreuses prises de consciences à la fois sur le fonctionnement Mondial, le fonctionnement des entreprises, le fonctionnement des familles.

Les individus à l’intérieur des familles ont souvent su se retrouver, partager, échanger, passer du temps ensemble. Les membres des familles élargies ont su se téléphoner, prendre soin des uns et des autres, les amis ont su se rapprocher…

L’objectif va être pour chacun pendant et après ce difficile voire douloureux passage de créer un équilibre personnel sur du long terme et d’obtenir des changements positifs.

Il va falloir s’interroger sur le moment présent pour pouvoir avancer et créer des projets. Se poser, respirer profondément, méditer peut permettre mieux encore de se connecter à soi.

Les questions à se poser

S’interroger sur ses ressentis et faire pleinement lien avec ses émotions.

Que se passe t-il et que s’est-il passé pour moi pendant le confinement ?
qu’est-ce que ça m’a permis de vivre, de ressentir par rapport à ma famille, mon conjoint, mes enfants, mes parents, mes frères et sœurs ?

S’interroger sur la construction des relations

Qu’est-ce que je désire maintenant construire avec eux, comment ? et de quelles manières ?

S’interroger sur le contexte et les projets professionnels

Qu’est-ce que je souhaite par rapport à mon travail ? de quelle(s) manière(s) puis-je travailler désormais ? quoi mettre en place de différent, de nouveau ? quel projet construire ?

S’interroger sur ses désirs

Est-ce que je prends des décisions et j’agis en fonction de mes désirs ou bien est-ce que je prends mes décisions et j’agis pour faire plaisir à telle ou telle personne ? Il s’agit de réduire le décalage entre ce que je souhaite et les actions que j’entreprends.

S’interroger sur sa place

Qu’est-ce que je pense de moi ? quelle place je me donne ? suis-je une personne positive, joyeuse, négative ou défaitiste ?
Quelles sont mes convictions me concernant ? quelle place est-ce que je pense avoir dans ma famille, par rapport à mes amis, en entreprise ? Il va s’agir de conquérir une place positive pleine et entière.

S’interroger sur son positionnement

Qu’est-ce que je souhaite être et devenir ?
C’est une question essentielle qui permet à la personne d’être acteur de ses actes, de sa vie, de décider des choses, de ne plus subir. L’individu décide pour lui, en fonction de qui il est. Il ose être qui il est, il ose agir. Il peut ainsi changer les comportements qui ne lui appartiennent plus.

S’interroger sur ses comportements

Suis-je quelqu’un de très exigent par rapport à moi-même, trop exigent ?
Suis-je capable d’accéder au lâcher-prise ou est-ce que je m’impose d’être toujours parfait dans mes décisions et mes actions ?

Lâcher-prise veut dire laisser libre accès à ses émotions, ne plus les mettre à distance. Lâcher-prise signifie qu’on accepte de laisser venir ses émotions, de les ressentir, on les reconnaît.
On les écoute et donc on s’écoute.

Le lâcher-prise permet de créer des projets, de les agir. Il permet d’avancer dans la vie. Il permet progressivement de trouver l’harmonie et l’équilibre entre le soi (connu) et le soi (inconnu) c’est-à-dire entre le conscient et l’inconscient.

Plus l’individu prend conscience de ses émotions, mieux il va pouvoir les comprendre, se les approprier ou s’en dégager en fonction de ce qu’il souhaite pour lui-même. Par exemple, la personne est dans la peur, est-ce qu’elle subie cette peur ou est-ce qu’elle la prend en conscience et s’en dégage (divers moyens sont possibles).
Inversement, une personne qui ressent de la joie ; que va-t-elle en faire ? elle pourra grâce à la pleine conscience la vivre durablement, la partager aux autres et rechercher souvent à revivre cette émotion.

Notre objectif est de prendre conscience et plus encore dans ce contexte, de ce qu’on ressent personnellement, de ce qu’on vit émotionnellement, de gérer nos émotions, de ne plus être débordé et de ne plus subir les violences véhiculées. Chacun doit rester maître de ses idées, de sa pensée, de ce qu’il est.

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Un partenaire pour aller mieux

Diplômée d’état en France, Valérie Brasselet, psychologue, psychothérapeute, coach, s’est formée à l’hôpital Robert-Debré auprès d’adolescents en grandes difficultés, puis à l’hôpital saint-Anne avec des adultes souffrant de dépression. Elle a ensuite travaillé à l’hôpital Européen Georges Pompidou auprès de patients cancéreux et malades chroniques. Elle vous accompagne désormais en cabinet ou visio sur Coral Gables, pour comprendre vos difficultés, vos doutes; pour répondre à vos questions et trouver les solutions. Pour pouvoir accéder pleinement à qui vous-êtes, faire ce travail sur vous-même, n’hésitez pas à me contacter par mail vbrasselet@icloud.com ou téléphone 786 546 7714.

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