Solaires, sans artifice, gaies et véritables

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Qui êtes-vous et quelle est votre activité ?

Isabelle Bartoux, Co-fondatrice et dirigeante des Galeries Bartoux 

Pouvez-vous retracer les grandes lignes de votre parcours dans le milieu de l’art ?

Depuis 1993, nous avons la chance de promouvoir les plus grands talents contemporains du milieu artistique. Tout a commencé en octobre 1993 lors d’un weekend avec mon époux Robert Bartoux à Honfleur, berceau des arts impressionnistes en Normandie. Nous avons eu un véritable coup de cœur pour ce lieu et avons décidé d’y ouvrir notre première galerie d’art. A la différence des galeries parisiennes, notre objectif était et l’est toujours, de démocratiser ce milieu très élitiste à l’époque, très impressionnant pour un jeune artiste ou un collectionneur qui s’ignore.

GALERIES BARTOUX MIAMI (1)

Nous avons fait en sorte que tout le monde puisse s’offrir une œuvre d’art via des propositions de financement adaptées à chacun. Nous avons choisi une sélection d’artistes peu connus mais brillants qui se sont rapidement fait un nom sur la scène artistique. Depuis 1993 nous fonctionnons avec les mêmes codes : nos portes sont toujours ouvertes, nos galeries sont lumineuses et nos collaborateurs présents pour vous conseiller et vous conforter dans vos choix. Nos galeries sont, je l’espère, à notre image… solaires, sans artifice, gaies et véritables !

Nous laissons la place à l’émotion… comme dans nos vies depuis 28 maintenant.

Pourquoi cette passion pour votre métier ?

Parce qu’il n’y a pas plus beau métier que de procurer des émotions. Avoir la chance ultime d’être au contact des artistes est fascinant… et parce que l’art est partie intégrante de notre gène humain. Déjà les premiers hommes peignaient sur les paroies des grottes, une des premières formes d’expressions. Nous avons toujours besoin d’Art !

Pour quelles raisons vous êtes-vous expatriée ?

Après avoir ouvert plusieurs galeries en France. Nous nous sommes aperçus que nous avions une clientèle internationale et surtout américaine. Ayant vécu plusieurs années aux Etats-Unis, nous avons tenté notre chance ! En ouvrant une première galerie à Palm Beach en Floride puis à New-York il y a 15 ans maintenant. Nous avons eu la chance de rencontrer des artistes incroyables, ainsi qu’une clientèle américaine très heureuse d’être initiée à des artistes européens.

En quoi la pratique de votre métier aux États-Unis est-elle différente de celle en France ?

Les Etats-Unis représentent une population riche en diversités et en couleurs. Toutes formes d’arts est toujours très bien accueillies.

Est-ce difficile de se faire une place dans votre secteur aux États-Unis ?

Il n’est pas difficile de se faire une place du moment où ce que nous présentons une toujours diffèrent et surprenant. Les clients américains, même s’ils connaissent déjà nos galeries à travers celles de Paris, Londres, Courchevel, Cannes, Megève, Monaco etc savent qu’ils peuvent nous faire confiance pour cela, sans oublier la French Touch…

Quelle est votre plus belle rencontre aux États-Unis à ce jour ?

Celle avec l’artiste Roman Feral, un jeune talent franco-américain qui nous a fait confiance pour promouvoir son art à l’international.

Parmi vos différentes expériences d’expatriée, quelle est celle qui vous a le plus appris et pourquoi ?

A 18 ans, lors d’un stage aux Etats Unis dans le cadre de mes études, j’ai pu voir la flexibilité des américains car de stagiaire, je suis passée responsable. Durant quelques mois, j’ai dû assumer le rôle du manager qui avait déserté. Rien n’a été plus formateur que cette expérience possible uniquement dans un pays comme celui-ci.

Qu’est ce qui vous plaît le plus aux États-Unis ? Qu’est ce qui vous plaît le moins ?

Un environnement et une société où tout est possible ou presque, le service y est très développé, le rêve américain ! En tant que française, ce qui me plaît le moins est la précarité du service social et les disparités qui y sont grandes. Également le système bancaire qui peut sembler incohérent pour un français où pour avoir un bon historique, il faut être endetté !

Vous êtes-vous facilement adaptée aux États-Unis ? (Relations sociales, nouvelles habitudes de vie…).

Oui, j’ai eu la chance de vivre entre les deux continents depuis mon adolescence. C’est un pays que je connais bien et que j’apprécie de plus en plus avec le temps.

Racontez-nous en quelques lignes votre journée typique.

Après deux cafés noirs, je consulte mes emails puis je me rends à pieds à notre nouvelle galerie située dans le Design District. Un rapide coup d’œil sur la mise en place des œuvres d’arts et des nouveautés arrivées d’Europe, je rencontre quelques artistes et conseille quelques collectionneurs sur leurs coups de cœur. En soirée, je vais aux différents évènements afin de rencontrer de nouveaux artistes et entretenir mon lien social à Miami.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs francophones qui se lancent dans l’aventure aux États-Unis ?

De bien préparer leur aventure et de se renseigner en amont sur le système bancaire et le mode de vie, comme pour toutes expatriations, il faut bien anticiper le choix des écoles etc.

Quels sont vos projets et que pouvons-nous vous souhaiter ?

De promouvoir le talent de nos artistes au plus grand nombre à Miami et aux États-Unis.

Agrandir notre réseau de collectionneurs et d’artistes en faisant connaître notre maison française de galeries d’art à Miami, véritable poumon culturel de la côte est des États-Unis.

Contactez les Galeries Bartoux.

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