Comment exercer son droit de citoyen français dans le Sunshine State.
Vous êtes à l’étranger, certes, mais quelques petites choses vous relient toujours à la France : les colis de livres qu’on vous envoie, les lettres que vous envoyez, les gourmandises que vous ramenez… et le Président de la République que vous élisez, à distance. Etes-vous inscrit au Consulat de votre pays d’origine ? Concrètement, comment voter lorsqu’on est à l’étranger ?
Les consciencieux
Bravo ! Votre sérieux paie, car vous n’avez rien à faire.
Si vous êtes déjà inscrit sur la liste électorale consulaire de votre consulat pour l’élection du Président de la République : vous pourrez continuer à voter dans votre bureau de vote à l’étranger.
Les élèves moyens
Ici, vous avez fait la moitié du travail : vous êtes déjà inscrit sur la liste électorale de votre consulat mais uniquement pour l’élection de l’Assemblée des Français de l’étranger. Dès lors, vous devez modifier votre situation électorale pour voter pour les autres scrutins à l’étranger.
Comment ? Soit en répondant au courrier que vous allez recevoir de la part de votre consulat, soit en vous y rendant avant le 31 décembre de l’année précédant l’élection du Président de la République Française, muni de votre passeport en cours de validité.
Les étourdis, les paresseux et les autres
Si vous n’êtes inscrit nulle part, pour aucune élection, il est temps de se ressaisir et de vous rapprocher au plus tôt de votre consulat, avant la date limite du 31 décembre.
Enfin, si vous souhaitez voter à l’étranger, mais que vous êtes empêché le jour J, vous pouvez voter par procuration en choisissant un mandataire qui doit réunir les conditions suivantes :
- Jouir de ses droits électoraux
- Etre inscrit sur la même liste électorale consulaire que vous (même ambassade ou poste consulaire)
- Ne pas disposer de plus de deux procurations
A voté !
C’est pas nous qu’on l’a dit : Tous les méfaits de la démocratie sont remédiables par davantage de démocratie. Alfred E. Smith
Et par esprit de contradiction démocratique…
C’est pas nous qu’on l’a dit non plus : La dictature, c’est « ferme ta gueule »; la démocratie, c’est « cause toujours ». Jean-Louis Barrault