Yohan offre des solutions d’immigration personnalisées, créatives et efficaces qui répondent aux objectifs spécifiques de ses clients. Son objectif est d’assurer les meilleures chances de succès dès le départ.
Qui êtes-vous et quelle est votre activité ?
Je suis avocat en droit de l’immigration.
Pouvez-vous retracer les grandes lignes de votre parcours ?
J’ai fait mes études de droit à l’université des Antilles en Guadeloupe (Département d’Outre-Mer) et j’ai obtenu mon Master en droit privé. Je suis ensuite venu aux États-Unis pour étudier l’anglais à San Diego, en Californie, avant d’intégrer une école de droit. J’ai poursuivi mes études de droit au sein la faculté de droit James E. Rogers College of Law de l’Université de l’Arizona à Tucson, en Arizona. En tant qu’étudiant, j’ai travaillé sur des dossiers d’immigration dans le cadre du programme de clinique de la faculté de droit et à travers divers stages dans des cabinets d’avocats réputés. Après l’obtention de mon diplôme de droit american, j’ai passé l’examen du barreau de l’Arizona et j’ai déménagé à Tampa, en Floride, pour rejoindre le cabinet d’avocats en droit de l’immigration où je travaille actuellement. Un an plus tard, j’ai déménagé à Bradenton (dans la région de Tampa Bay), où je suis l’avocat manager du bureau de Bradenton.
Pourquoi cette passion pour votre métier ?
J’aime le processus de réflexion et la mécanique des processus juridiques. J’aime conseiller les clients et avoir un impact positif sur leur vie en contribuant à la réalisation de leurs objectifs.
Pour quelles raisons vous êtes vous expatrié ?
J’avais envie de découvrir le monde. J’ai grandi sur une petite île. Au fil des années, j’ai ressenti le désir d’en voir plus, de découvrir différentes cultures et d’apprendre à parler anglais. Je voulais voir à quoi ressemble la vie dans les grandes villes et rencontrer des gens de cultures et de pays différents. Il y a tellement de choses à découvrir. De plus, vivre à l’étranger change et approfondit votre perspective de vie.
En quoi la pratique de votre métier aux États-Unis est-elle différente de celle en France ?
Je dirais qu’aux États-Unis, les avocats sont très estimés. Dans les tribunaux français, les avocats doivent porter une robe noire alors qu’aux États-Unis, les avocats s’habillent davantage comme un homme d’affaires. Aux États-Unis, la publicité pour les avocats est très populaire et répandue. Il ne se passe pas un jour sans voir une publicité d’avocat sur un panneau d’affichage, sur un banc d’autobus ou à la radio.
Est-ce difficile de se faire une place dans votre secteur aux États-Unis ?
Ce n’est pas facile, rien n’est facile. C’est un défi. Cependant, le succès s’accompagne de défis. Ce qui est important, c’est votre état d’esprit, votre détermination, plus que vos compétences. Vous avez juste besoin de savoir que vous pouvez réussir et surmonter les obstacles. Finalement, vous finirez par rencontrer les bonnes personnes au bon moment et la bonne opportunité professionnelle. Tout peut arriver… Rien n’est impossible.
Quelle est votre plus belle rencontre aux États-Unis à ce jour ?
Ma meilleure rencontre a été lorsque j’ai rencontré Andy, qui était un pasteur des jeunes à l’époque, (maintenant c’est un ami) qui m’a invité à une étude biblique organisée par un groupe d’étudiants près du campus universitaire. À cette époque, je n’avais pas beaucoup d’interactions avec les Américains. J’assistais à leur rassemblement régulier et aux nombreux événements et activités d’intérieur et à en plein air (plage, rivière, parc, randonnée en montagne etc.) organisés par le groupe. Je me suis fait de nouveaux amis américains et cela m’a aidé à améliorer mon anglais. Quelques mois plus tard, Andy m’a également présenté à une famille d’accueil américaine très sympa. Vivre avec cette famille a été l’une des meilleures expériences que j’ai vécues. La rencontre avec ce groupe et la famille d’accueil m’a ouvert bien d’autres portes.
Parmi vos différentes expériences d’expatrié, quelle est celle qui vous a le plus appris et pourquoi ?
Je dirais quand j’étais étudiant en école de langue à l’université. J’ai interagi avec des camarades de classe de plus de 30 pays différents. Le fait d’avoir une telle diversité de cultures autour de moi m’a permis d’élargir et de développer ma propre perspective de vie. J’ai passé du temps avec des amis d’autres pays, à faire du tourisme ensemble, à aller au restaurant, dans les parcs, à faire de la randonnée, entre autres activités. J’ai beaucoup appris sur la vie, les cultures et les expériences des autres. Cela change vraiment la vie, surtout lorsque vous venez d’une petite ville et que vous n’avez pas rencontré beaucoup d’étrangers dans votre vie.
Qu’est ce qui vous plaît le plus aux États-Unis ? Qu’est ce qui vous plaît le moins ?
J’aime l’état d’esprit pour l’entrepreneuriat. Il est très courant que les résidents ouvrent leur propre entreprise. Toutes les entreprises ne réussissent pas, mais il existe une culture entrepreneuriale qui est très inspirante et encourageante pour développer sa propre activité commerciale. Aussi, j’aime le large choix de lieux et de paysages à visiter ou à vivre. Les États-Unis ont une diversité de climats, de cultures et de langues. Vous pouvez choisir de vivre dans des régions montagneuses, dans des régions froides ou chaudes. Les Américains semblent amicaux et extravertis par nature ; moins dans les grandes villes au rythme effréné. L’un des inconvénients est le coût élevé des soins de santé. De plus, les études universitaires coûtent très cher. Cela peut être compensé si vous obtenez un emploi bien rémunéré. Malheureusement, il y a trop d’incidents liés aux armes à feu.
Vous êtes-vous facilement adapté aux États-Unis ?
Au début, mon adaptation aux États-Unis n’a pas été facile. Cela a été un processus. Lorsque vous êtes nouveau dans le pays et que vous ne parlez pas la langue, il peut vous falloir un certain temps pour vous habituer à la culture et à la façon dont les gens vivent. Le fait de côtoyer d’autres étudiants internationaux m’a aidé et je me suis senti moins seul car je n’étais pas le seul nouveau ici. Après quelques mois, j’ai rejoint de bonnes communautés grâce à l’église et aux organisations internationales, et je me suis fait de nouveaux amis. Un an après mon arrivée, j’ai vécu dans une famille d’accueil américaine, ce qui a contribué à mon adaptation. C’était une expérience formidable pour moi car nous passions du temps et faisions des choses ensemble : aller au restaurant, au cinéma, participer à diverses activités, etc.
Racontez-nous en quelques lignes votre journée typique.
Le matin, je me rends au bureau où je rencontre les clients et je travaille sur mes dossiers. Parfois, j’ai des réunions à l’extérieur du bureau. J’essaie de maintenir une activité physique régulière après le travail. Parfois, je fais de l’exercice, je fais du vélo, je joue au tennis, je passe du temps avec des amis, entre autres.
Quels conseils donneriez-vous aux futurs francophones qui se lancent dans l’aventure aux États-Unis ?
Avant de quitter la France ou autre pays de résidence, ils doivent savoir ce qu’ils veulent faire et se renseigner sur les États-Unis (en particulier le système de santé et d’éducation). Ils doivent également avoir une compréhension suffisante du système d’immigration américain. Ils peuvent discuter avec un avocat spécialisé en droit de l’immigration pour en savoir plus sur leurs options d’immigration et sur la façon dont leur statut d’immigration peut avoir un impact sur leur parcours aux États-Unis. Cela les aidera à éviter les mauvaises attentes et à être mieux préparé.
Quels sont vos projets et que pouvons-nous vous souhaiter ?
Je travaille sur le plan d’expansion et de développement de notre cabinet et de notre clientèle. Je continue d’explorer divers moyens de servir la communauté de Tampa Bay.
