Les meilleurs spots pour prendre la vague dans l’Eldorado de la glisse.
“Come on and safari with me (…) at Huntington and Malibu », chantaient les Beach Boys dans Surfin’ Safari, en 1962. Avec une eau fraiche, une météo ensoleillée et de beaux rouleaux toute l’année, la Californie est une destination de référence pour surfer sur la vague. Malibu, Mavericks, Santa Cruz… Où sera la prochaine « big wave » ? A vos planches, on vous dit tout.
Mavericks : le spot des surfeurs costauds
On ne présente plus la plage de Mavericks, à Half Moon Bay, qui accueille chaque hiver la plus grande compétition du monde de « Big Wave Surfing ». « Big Wave » ? Oui, car en janvier, les rouleaux peuvent atteindre 15 voire 20 mètres de haut. Extrêmement dangereux, ils ont été fatals en 2011 à Sion Milosky, un surfeur hawaïen surnommé « Big Wave Rider », et 17 ans auparavant, à un autre champion hawaïen, Mark Foo, exactement au même endroit.
Découvert au début en 1960, le site n’a pourtant été exploité qu’en 1975 par Jeff Clark, qui surfa seul sur ce spot pendant 15 ans. Pour la petite histoire, l’endroit tire son nom du chien Maverick qui aurait sauté dans les vagues pour rejoindre son maître qui surfait…
Le site est donc réservé aux surfeurs avertis, aux « Big waves riders » (surfeurs de grosses vagues) car la côte est escarpée et rocheuse, entourée de falaises, que les courants sont violents, que l’eau est froide (15C) et qu’on y croise parfois des requins blancs… A bon surfeur, salut.
Santa Cruz : la ville tout surf
Située au nord de la baie de Monterey, l’eau y est très froide, mais cela n’empêche pas les surfeurs aguerris de se lancer dans les hautes vagues, particulièrement sur la plage de Steamer’s Lane. De plus, l’ambiance du coin est particulièrement agréable et décontractée.
Le lieu a été à une époque partagé avec les kayakistes qui appréciaient tout autant les vagues que les surfeurs. Débutants, les spots de Pleasure Point, Hook et Cowell Lane sont pour vous !
Si vous aimez le surf jusqu’à plus soif, ne manquez pas de visiter le musée qui lui est consacré, abrité dans le phare Mark Abbott Memorial Lighthouse.
Santa Barbara, La Riviera Américaine a son spot de surf
La ville rappelle immanquablement la série TV des années 80, mais Santa Barbara est aussi un petit paradis du surf.
Rincon Beach, à 25 km plus au sud est d’ailleurs un spot mondialement réputé, avec une vague très longue. C’est d’ailleurs là que la légende du surf Bobbi Martinez a fait ses débuts, et ses entrainements.
Malibu : la vitrine de la surf culture
Ville côtière de légende qui s’étire sur plus de 51 km le long de l’Océan, Malibu séduit aussi par la taille de ses vagues, autant adaptées au surf qu’aux longboards. Attention, vous ne serez pas les seuls sur la plage mythique de Malibu Lagoon, et préparez vous à devoir slalomer entre les planches pour avoir un bout de vague.
Et, avec un peu de (mal)chance, vous irez vous échouer sur la plage privée de la maison de Leonardo DiCaprio ou de Jennifer Aniston, toutes deux situées à deux pas.
D’autres spots sont praticables dans les larges environs: Manhattan Beach, Redondo Beach, Zuma Beach ou encore Venice Beach.
Huntington Beach : La Mecque du surf californien
C’est là où tout se passe, ou presque. Son climat chaud, son atmosphère décontractée et sa surf-attitude en font un endroit de prédilection pour le surf. On appelle d’ailleurs la ville Surf City, car elle a son musée du surf, sa statue de surfeur en bronze et même son « Surfing Walk of Fame », où l’on peut voir se succéder les grands noms de la glisse.
Sur Main Street, les magasins spécialisés se succèdent depuis des décennies. En outre, elle accueille tous les étés des championnats du monde de surf. Et les vagues ? Présentes sur plus de 15 km, entre River Jetties et Sunset Beach, elles sont plutôt réservées aux surfeurs confirmés, notamment à cause du fond rocheux et la jetée, très longue.
San Diego : la Surf culture
Les spots de surf se succèdent sur la plage et ne se ressemblent pas : Pacific Beach et La Jolla, avec des fonds rocheux, et Cardiff Reef, un lieu de spot très populaire depuis les années 40.
A coté de San Clemente, le spot le plus connu est assurément Trestles, qui est fréquenté autant par des shortboards que des longboards.