Choisir, commander, siroter, et recommencer.

Ils égayaient déjà les soirées anglaises et américaines au 18ème siècle et ont connu la gloire pendant la prohibition dans les années 20, lorsque l’alcool bas de gamme était masqué par l’ajout de sirop, jus ou autre boisson. Aujourd’hui, les cocktails se sirotent pendant un brunch, à l’apéro, après le dîner, et les bars à cocktails fleurissent un peu partout, notamment à San Francisco. Petit menu des incontournables de la ville.

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Comstock Saloon

▷ C’est comment ? Comme son nom l’indique, Comstock Saloon était un ancien saloon, dont restent aujourd’hui des vestiges qui vous transportent dans le temps : l’immense bar de 6 mètres de long date de 1907 et du premier établissement, tout comme le sol carrelé.

▷ On boit quoi ? Tous les favoris de la pre-prohibition : le Sazerac, le Manhattan, le Pisco Pinch… Et si vous êtes anti-cocktail (que faites-vous là alors !?) optez pour le combo énergisant bière-shot en happy hour.

Trick Dog

▷ C’est comment ? C’est l’incontournable de San Francisco où les barmen tatoués font voler les bouteilles et changent le menu toutes les saisons. Trick Dog s’étale sur 2 étages et possède également une super carte pour grignoter un petit quelque chose entre 2 potions.

▷ On boit quoi ? Il faut absolument venir à Trick Dog tous les 6 mois. Pourquoi ? Parce que le menu change, et il est proposé sous une forme des plus originales, avec toujours un fil conducteur : comme un calendrier pour chien, une roue astrologique, des pins de campagne électorale, des peintures murales, etc.

Forgery

▷ C’est comment ? 300. C’est le nombre d’alcools que l’on trouve à la Forgery, servant à la concoction d’élixirs en tous genres, préparés en grandes pompes par 2 des bartenders les plus réputés de la ville – Ken Luciano et Jacques Bezuidenhout. Alors, on y va, et y va gaiement.

▷ On boit quoi ? 300. On le répète. Il y a donc de quoi faire, alors laissez-les (faire) et créer de sublimes cocktails, et laissez-vous (faire) et guider.

Trou Normand

▷ C’est comment ? Vous connaissez le trou normand ; c’est le petit verre de calva servi entre 2 plats pour aider à la digestion… avant de mieux repartir. A San Francisco, Trou Normand est un bar à cocktails aux accents français, où l’on trouve tout ce que l’Hexagone fait de meilleur – que ce soit des liqueurs ou de la charcuterie.

▷ On boit quoi ? Le calvados maison, évidemment. Pour faire honneur.

15 Romolo

▷ C’est comment ? Un ancien bordel, puis un pensionnat, 15 Romolo en revient aujourd’hui à des activités plus… désaltérantes, en accueillant un bar à cocktails où l’on trouve autant des grands classiques que des boissons créées tout spécialement conçues par les barmen.

▷ On boit quoi ? Cela fait 15 ans que le 15 Romolo est ouvert, et qu’il propose plus de 500 alcools, et leur création Vermut à base de leur Vermouth maison est à déguster plusieurs fois dans la même soirée.

Wildhawk

▷ C’est comment ? C’est beau. A l’intérieur de Wildhawk, coloré et glamour, anciennement le Lexington Club, on trouve de superbes plafonds et des sols d’origine, où s’installer dans un fauteuil club, à siroter un cocktail. Splendide.

▷ On boit quoi ? Le menu des cocktails est créé par le fameux Jacques (Bezuidenhout), et il n’y a rien de mieux que de commencer la soirée avec un Breakfast Negroni – tout plein d’alcools servis dans un bol à céréales.

Laszlo

▷ C’est comment ? Le bar du Foreign Cinema, Laszlo, est très ancré dans la culture cinématique, évidemment, mais sans qu’on se sente enfermé, au contraire. Le bar est vaste, haut de plafonds, lumineux, et les murs couverts de vieilles affiches de films européens.

▷ On boit quoi ? Des cocktails inspirés de films, comme le Sunset Boulevard, à base de vodka, sirop de romarin et citron.

Pacific Cocktail Heaven

▷ C’est comment ? Pacific Cocktail Heaven (PCH pour les habitués) a été ouvert sur l’impulsion du génie de la touillette Kevin Diedrich (à qui l’on doit aussi Burritt Room et BDK) et propose des créations totalement loufoques mais à tomber. Evitez les lieux les vendredi et samedi soirs, sauf si vous adorez attendre. Et attendre.

▷ On boit quoi ? Fermez les yeux et pointez du doigt un cocktail sur la carte – avec un peu de chance, ça tombera sur le Santorini Summer (Gin, liqueur de yaourt, tzatziki maison, citron et tonic) ou le 16th Century (Singani, cacao, abricot, citron, ananas).

The Interval at Long Now

▷ C’est comment ? Déjà, ça vaut le coup de faire l’effort d’aller jusqu’à Fort Mason. Ensuite, on aime The Interval at Long Now tout particulièrement parce qu’il est à la fois un café, un bar et un musée, et qu’on y trouve des cocktails du monde entier.

▷ On boit quoi ? Le menu est divisé selon les alcools, et chaque cocktail est détaillé et expliqué. Prévoyez donc quelques temps (heures) pour tout feuilleter. Et quelques heures pour tout savourer.

Rickhouse

▷ C’est comment ? Très souvent complètement complet, Rickhouse est un bar intimiste tout de bois vêtu, dont les murs sont couverts de bouteilles, atteintes en se perchant sur une échelle glissant sur des rails – la base.

▷ On boit quoi ? L’un des cocktails « Reserve », créés en édition limitée avec des ingrédients spéciaux.

The Alembic

▷ C’est comment ? C’était l’un des tous premiers bars à cocktails artisanaux de San Francisco, The Alembic continue d’attirer tous les amateurs de cocktails sur Haight Street. Et en plus on peut dîner sur place et c’est absolument délicieux.

▷ On boit quoi ? D’abord on lit ; tous les cocktails sont détaillés de quelques lignes. Certains sont de vrais originaux, d’autres, les « canon cocktails » ont ce petit quelque chose original qui vous donnera d’en commander un autre. Et un autre.

Credit photo : facebook.com/forgerysf