Interview de Marine Lecomte, coach pour les expatriés
Marine Lecomte est coach pour de nombreux expatriés, cadres, entrepreneurs, ou individus en quête de changement. Elle passe sa vie entre la France et les États-Unis. Le territoire américain est pour elle une terre d’accueil où ses clients sont principalement localisés. Elle exerce également son métier au Canada. Mais comment passe-t-on du droit international des affaires dans un grand cabinet parisien au coaching en Amérique du Nord ?
Interview de Marine Lecomte, membre du French District.
Quel est votre métier ?
Ex-avocate en droit international des affaires spécialisée en droit des nouvelles technologies, je suis désormais Coach professionnelle certifiée pour les cadres, les entrepreneurs et les individus en quête de changement.
Pourquoi l’avez-vous choisi ?
J’ai choisi cette activité professionnelle car elle m’offre l’opportunité d’être pleinement tournée vers l’humain et de l’accompagner à toutes les étapes de sa vie.
Quel est votre parcours ?
Après une licence en droit international, je suis partie un an dans une université aux États-Unis en Caroline du Nord où j’ai étudié les sciences politiques en parallèle d’un Master 1 en droit international. J’ai ensuite réalisé un Master 2 en droit international économique à Paris II Panthéon-Assas. Après ce master, j’ai passé l’examen du barreau de Paris et intégré l’école du barreau. Durant l’école du barreau, j’ai réalisé un stage en cabinet d’avocat aux États-Unis en Californie. A la sortie de l’école barreau de Paris, je suis devenue avocate en droit international des affaires dans un grand cabinet parisien. Puis, j’ai décidé de changer de profession en devenant Coach Professionnelle. Je me suis formée dans une école canadienne Coaching de Gestion, spécialisée dans le coaching de cadres et d’exécutifs.
Pourquoi êtes-vous venue vous installer aux États-Unis ?
Je passe ma vie entre la France et les États-Unis. Le territoire américain est pour moi une terre d’accueil où mes clients sont principalement localisés.
En quoi la pratique de votre métier aux États-Unis est-elle différente de celle en France ?
Le coaching professionnel est davantage développé en Amérique du Nord (États-Unis et Canada). Cette région du globe est le berceau du coaching, il y est davantage développé qu’en Europe et abrite d’excellentes écoles de coaching. Pour le client, c’est un gage de qualité d’accompagnement. Beaucoup de personnes en entreprises et dans le domaine personnel ont déjà fait l’expérience du coaching, ce qui est fort agréable pour moi.
Est-ce difficile de se faire une place dans votre secteur aux États-Unis ?
Vous pouvez créer votre rêve dans n’importe quel endroit du monde. Mais aux États-Unis, il existe un état d’esprit entrepreneurial très développé, qui est très stimulant et offre la possibilité d’une grande créativité dans votre projet. Le coaching est davantage développé aux États-Unis qu’en France, en cela c’est très appréciable. Les expatriés peuvent bénéficier de réels bienfaits grâce à cet outil ce qui en fait un endroit de choix pour exercer cette profession.
En revanche, je ne suis pas adepte du terme « American Dream » qui signifierait que tout est facile aux États-Unis et surtout que votre rêve doit forcément être aux États-Unis. Je pense que cela véhicule un eldorado qui peut être trompeur. La concurrence est rude et les parachutes de secours n’existent pas ou très peu. Il vaut mieux être bien préparé que bercer d’illusions.
Quelle est votre plus belle rencontre aux États-Unis à ce jour ?
De nombreuses très belles rencontres qu’il serait difficile de n’en citer qu’une. Mais si je devais choisir celles qui vous font sentir à la maison tout en étant loin de votre pays d’origine. Le genre de rencontres où vous « cliquez » car vous vivez les mêmes expériences – uniques – d’expatriés. Vous vous comprenez avec toutes les sentiments ambivalents liés à l’expatriation.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus aux États-Unis ?
Le dynamisme sans aucun doute et le champ des possibles.
Qu’est-ce qui vous plaît le moins ?
Le manque d’authenticité et la superficialité (parfois).
Vous vous adaptez rapidement aux États-Unis ? (Relations sociales, nouvelles habitudes de vie…).
Oui, car je suis arrivée à m’entourer de personnes de confiance et authentiques, et cela est primordial pour moi.
Qu’est-ce qui vous manque le plus de la France ?
Ma famille, mon chat Lotus et mes ânes (j’en ai quatre).
Quels conseils donneriez-vous aux futurs expatriés qui se lancent dans l’aventure aux États-Unis ?
Être entouré par un Coach 🙂
Merci beaucoup, Marine Lecomte, coach pour cadres et entrepreneurs.
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