The Nutcracker, la tradition d’un Noël à New York

Casse-Noisette, une histoire qui ne vieillit pas

Un soir de Noël, la petite Clara reçoit comme cadeau de son oncle un casse-noisette, un petit pantin, avec lequel elle s’envole ensuite vers le pays des rêves. Une fois en plein sommeil, l’univers de Clara se transforme, son pantin se transforme en Prince Charmant, les soldats de plomb s’animent, les souris sont ravageuses et les flocons de neiges semblent prendre vie.

Présenté pour la première fois le 18 décembre 1892 à Saint-Pétersburg, le ballet de Tchaïkovski s’inspire de la version d’Alexander Dumas, qui est en réalité une adaptation du conte de Ernst Theodor Amadeus Hoffman, publié en 1816. La critique n’a pas forcément été très encourageante lors de la présentation première, et lorsque Tchaïkovski mourrait un an après, il ne se doutait pas du succès phénoménal qu’allait provoquer son œuvre.

Aujourd’hui l’une des créations les plus connues du compositeur russe, Casse-Noisette est repris tous les ans par les plus plus grands noms de la danse, par des compagnie de danse classique mondialement connues, mais aussi par des compagnies un peu partout dans la ville, par les écoles de danse privées, par des petits élèves dans leurs écoles respectives…

Le Casse-Noisette du New York City Ballet

George Balanchine’s The Nutcracker™ – Ingrédients d’une recette réussie

Fondée en 1948 par les chorégraphes George Balanchine et Lincoln Kristein, la compagnie de danse classique du New York City Ballet (appelée Ballet Society lors de sa création) a changé le visage de la danse classique.

Le génie Balanchine ne s’est pas arrêté là, et a rapidement monté son adaptation de Casse-Noisette, que la troupe du New York City interprète tous les ans, accompagnée de 2 groupes de 50 jeunes étudiants de la School of American Ballet.

Quelques chiffres sur ce ballet à ne pas manquer

Depuis sa toute première représentation en 1954, la compagnie du New York City Ballet en prépare environ 50 par an quand arrivent les fêtes de fin d’année.

Ce sont en tout environ 60 personnes qui travaillent en coulisses pour chaque représentation, que ce soit pour gérer les costumes (il y en a 150 différents), les lumières (600 à 700 éléments) ou les effets spéciaux, 62 musiciens composent l’orchestre qui accompagne le spectacle, et environ 150 danseurs qui virevoltent sur scène.

Le sapin de Noël géant qui apparaît sur scène, et fait paraître Clara de la taille d’une souris, pèse une tonne et mesure 12 mètres. Le tutu de la Fée Dragée possède 7 couches de tulles, ceux des petits bâtons de sucre d’orge sont chacun dotés de 144 petites clochettes…

Une production gigantesque

• Plus de 150 danseurs et enfants : Chaque représentation met en scène plus de 150 danseurs du New York City Ballet, ainsi que des dizaines d’enfants de la School of American Ballet. Imaginez l’organisation que cela demande !
• Un sapin géant : L’un des moments les plus magiques du spectacle est la croissance du sapin de Noël sur scène. Il passe de 3,6 mètres à plus de 12 mètres de haut, émerveillant petits et grands.
• Des costumes extravagants : Plus de 150 costumes sont utilisés pour le ballet, certains nécessitant des heures de travail minutieux. Le costume de Mère Gigogne, par exemple, pèse près de 40 kg et mesure 2,7 mètres de large !

Tradition

• La neige qui tombe sur scène : À la fin du premier acte, de la vraie neige tombe sur scène pendant la Valse des flocons de neige, créant une atmosphère féérique.
• Des générations de danseurs : De nombreux danseurs du New York City Ballet ont grandi en regardant Le Casse-Noisette et ont rêvé de danser dans cette production. Certains ont même interprété différents rôles au fil des ans, de l’enfant à la Fée Dragée.
• Un incontournable de Noël à New York : Voir Le Casse-Noisette au New York City Ballet est une tradition pour de nombreuses familles new-yorkaises et des visiteurs du monde entier. Les billets sont souvent pris d’assaut des mois à l’avance.

Quelques autres “fun facts” sur ce spectacle The Nutcracker

• 57 personnes travaillent en coulisses pour coordonner les décors, les lumières et les costumes à chaque représentation.
• 62 musiciens jouent dans l’orchestre lors de chaque représentation.
• 150 costumes apparaissent sur scène dans chaque représentation de The Nutcracker® de George Balanchine. Les seuls costumes encore utilisés datant de la production originale de 1954 sont la cape de la Grand-mère et les appliqués brodés sur les costumes des danseuses du divertissement du Thé.
• La musique du solo de violon pendant le changement de décor à l’Acte I est en réalité tirée de la partition de Tchaïkovski pour le ballet La Belle au bois dormant.
• Le tutu de la Fée Dragée est composé de 7 couches de tulle.
• Entre 600 et 700 projecteurs sont utilisés pour l’éclairage scénique de la production.
• Tchaïkovski a basé la musique de la danse du Café sur la mélodie d’une berceuse géorgienne.
• Les corsages des robes portées par les danseuses dans la danse du Chocolat chaud sont décorés de petits camées représentant les fondateurs du New York City Ballet : Lincoln Kirstein (sur les solistes) et George Balanchine (sur les danseuses du corps de ballet).
• Chaque costume de Candy Cane comporte 144 grelots.
• La jupe de Mother Ginger est soutenue par une armature métallique de 40 livres (environ 18 kg).
• La plupart des décors de la production sont en réalité faits de tissu peint.
• Le costume de Dewdrop est orné de 65 gouttes de rosée en cristal.
• L’instrument spécial utilisé pour le solo de la Fée Dragée est le célesta. Tchaïkovski a utilisé ce nouvel instrument pour donner à la musique de la Fée Dragée le son de « jets d’une fontaine », comme le souhaitait le chorégraphe Marius Petipa.

Informations et réservations en cliquant ici : NYCBallet.com
Durée du spectacle : 2h