New York City, une jungle urbaine ? Assurément

Au coeur de Brooklyn, entre les restaurants branchés et les beaux quartiers tranquilles, vivent toute au long de l’année, des résidents pour le moins improbables : les perroquets sauvages. Ces immigrants de pays lointains ont élu domicile dans les parcs de la ville et offrent un spectacle coloré et vivant, haut dans le ciel. Quand on vous dit qu’à New york, il faut marcher les yeux en l’air…

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Un phénomène mondial : les perroquets sont en ville !

Les perroquets urbains ont investi plusieurs grandes villes à travers le monde, et ce, depuis les années 1970. Ainsi, à Barcelone, le phénomène est ancien et les Conures Veuves (Quaker en anglais) se comptent par milliers tandis que les spécialistes voient prospérer des colonies entières de perroquets à Amsterdam et à Leiden, aux Pays-Bas, de même qu’à Francfort, en Allemagne, ou encore à Istanbul, en Turquie. Les perruches vont aussi élire domicile dans des contrées beaucoup plus lointaines comme au Caire, à Sydney, à Hawaï, et même au Japon.

En Amérique du nord, ces oiseaux sont présents dans de nombreuses villes comme Chicago, San Francisco, Dallas, New York donc et particulièrement Brooklyn ou encore Montréal au Canada.

Mais ce que les perruches et les Conures Veuves préfèrent, c’est la ville de Miami pour son climat chaud et la popularité que ces oiseaux ont là-bas, en tant qu’animal de compagnie. D’ailleurs, Miami répertorie environ 12 espèces différentes et possède même un parc qui leur est (partiellement) dédié (Pour l’instant fermé jusqu’au printemps 2018).

Le pourquoi du comment : Dans les années 70, des perroquets d’Argentine ont été importés aux Etats-Unis par centaine de milliers, pour éviter que ce pays n’éradique totalement cette race d’oiseaux. En effet, devant les ravages agricoles créés par les perruches et autres espèces, le gouvernement argentin avait mis en place une politique radicale. Ces jolis oiseaux ont gagné au change, fuyant dès lors les dangers des forêts tropicales et de ses prédateurs. Ils aiment l’Amérique et comptent bien y rester !

Et à Brooklyn, comment cela se passe ?

Plutôt très bien. Car les perroquets sauvages de Brooklyn sont très organisés à travers une hiérarchie sociale et des structures relationnelles bien établies dans cet environnement urbain pour le moins improbable. De plus, ils résistent très bien aux basses températures et sont aussi heureux de picorer des graines qu’un petit bout de pizza…

La rumeur dit que Brooklyn serait le site d’un nid de Quakers colossal et ancien, connu sous le nom de «Tree of Life». Quoi qu’il en soit, les amateurs d’oiseaux chanceux et observateurs, peuvent trouver quelques nids établis entre 2 gargouilles d’une église ou dans un autre lieu improvisé, au cœur de la ville.

La bonne nouvelle, c’est que le 1er samedi de chaque mois Brooklyn Parrot Society organise des safaris pour aller admirer ces oiseaux colorés de plus près, et notamment vers le Green Wood Cemetery et le Brooklyn College Flock.

Pourtant, les communautés de perroquets doivent faire face à un autre type de danger : les braconniers, qui tentent par tous moyens de les capturer pour les vendre. Pour contrecarrer leurs efforts, les protecteurs des perroquets s’abstiennent de révéler l’emplacement exact des colonies.

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